Début de saison romantique pour l’Orchestre de chambre de Paris avec Thomas Hengelbrock et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras.
« Je le déclare tout de suite et tout net : qui ne connaît pas cette symphonie ne connaît encore que peu de chose de Schubert », affirme Schumann au sujet de la Symphonie en ut majeur « la Grande », dont il découvrit le manuscrit lors d’un séjour à Vienne en 1839. L’ami Mendelssohn en dirige la création au Gewandhaus de Leipzig, le 21 mars 1839, dix jours seulement après avoir dévoilé sa propre Ouverture de Ruy Blas, inspirée par la pièce de Victor Hugo. La symphonie de Schubert révèle une nouvelle façon de faire sonner l’orchestre et de concevoir la forme, ce dont Schumann tirera profit dans son Concerto pour violoncelle de 1850, le premier des grands concertos romantiques pour cet instrument.
Mendelssohn Ruy Blas, ouverture op. 95
Schumann Concerto pour violoncelle et orchestre op. 129
Schubert Symphonie n° 9 D. 944 « La Grande »
15, avenue Montaigne 75008 Paris