Raffinement de l’orchestration, richesse de la polyphonie, délicatesse des solos d’instruments, subtile décomposition des timbres, précision de l’écriture… Tout cela caractérise bien souvent la musique française dont les œuvres d’époque et de style divers semblent baigner dans une même continuité musicale.
Le romantique Saint-Saëns, le coloriste Ravel quêtent déjà « une suite d’instantanés », jolie formule d’Henri Dutilleux qui évoquait ainsi son propre Mystère de l’instant. Dans ces musiques surgit parfois le regret d’un passé « classique », celui du Tombeau de Couperin de Ravel, par exemple. Ce classicisme français a fasciné bien des compositeurs étrangers, notamment Haydn, dont six symphonies sont dénommées « parisiennes ».
Dutilleux : Mystère de l’instant
Saint-Saëns : Concerto pour violoncelle n° 1
Ravel : Le Tombeau de Couperin
Haydn : Symphonie n° 83 « La Poule »
15, avenue Montaigne 75008 Paris