L’Orchestre de chambre de Paris et Giovanni Antonini au cœur du classicisme viennois.
Berlin : Sinfonia à cinq pour cornet à bouquin, cordes et continuo
Kraus : Symphonie en ut mineur, VB 142
Stamitz : Concerto pour violoncelle n° 3
Mozart : Symphonie n° 41 K. 551 « Jupiter »
La Symphonie n° 41 « Jupiter » de Mozart est l’apogée solaire de l’orchestre classique qui, au cours du xviiie siècle, s’est développé sous l’impulsion de compositeurs comme Berlin, Stamitz et Kraus. Si l’étonnante Sinfonia avec cornet à bouquin du musicien germano-norvégien Johan Daniel Berlin (1714-1787) résonne d’échos du baroque tardif, Carl Stamitz, lui, fait partie de cette école de Mannheim si importante dans le développement de la musique orchestrale : elle ouvre la voie au style classique de Joseph Martin Kraus et Mozart, deux compositeurs nés la même année. Mais la « Jupiter » regarde aussi vers Bach et Haendel, que Mozart avait découverts quelques années auparavant : ce fructueux dialogue entre le passé et le présent rayonne dans le dernier mouvement, à la fois tour de force technique et apothéose jubilatoire.
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