Entre les gigantesques répertoires concertants du violon et du violoncelle, l’alto n’a trouvé à s’affirmer qu’au milieu du XIXe siècle. Instrument souvent négligé dans les pays de culture méditerranéenne, il occupe, en revanche, une place exceptionnelle dans les pays de tradition germanique et slave. L’alto devient alors le confident de l’âme, la voix du compositeur.
Discret mais subtil, douloureusement sincère, souvent amoureux, parfois ironique, l’alto fascine déjà Mozart qui en joue, dit-on, admirablement. Le programme de ce concert est d’autant plus réjouissant qu’il nous fera découvrir la Quatrième Symphonie de Mozart – composée à l’âge de neuf ans – ainsi que le Monologue de Schnittke, d’une virtuosité et d’une richesse de couleurs proprement sidérantes !
Mozart : Symphonie n° 4 K. 19
Schnittke : Monologue, pour alto et orchestre
Telemann : Concerto pour alto et orchestre en sol majeur
Mozart : Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre K. 364
15, avenue Montaigne 75008 Paris