Reconnu par ses pairs comme l’un des plus grands interprètes de sa génération, le violoniste allemand Christian Tetzlaff pratique aujourd’hui le joué-dirigé avec un égal bonheur, aussi bien dans Mozart que dans Mendelssohn.
Le mouvement lent du Concerto de Mozart annonce déjà le premier romantisme avec une élégance rayonnante. Fiévreux, lyrique, mais rêveur aussi, le Concerto de Mendelssohn s’achève dans le souvenir de la féerie du Songe d’une nuit d’été. Au crépuscule du romantisme viennois, La Nuit transfigurée de Schoenberg offre aux cordes la force d’un opéra sans paroles. Quelle prodigieuse évolution en un siècle, depuis les symphonies classiques dont nous entendons la peu jouée et néanmoins intrigante Symphonie n° 80 de Haydn !
Mozart : Concerto pour violon n° 3 K. 216
Schœnberg : La Nuit transfigurée op. 4
Haydn : Symphonie n° 80 Hob. I :80
Mendelssohn : Concerto pour violon n° 2 op. 64
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