« Quand un homme en a assez de Londres, il en a assez de la vie ; car il y a à Londres tout ce que la vie peut apporter. » Voici ce que déclarait Samuel Johnson à la fin du XVIIIe siècle, au moment où la capitale britannique était un modèle de progrès et de libre entreprise pour l’Europe entière.
Joseph Haydn ne pensait pas autre chose, lui qui, à la fin de sa vie, offrira au public anglais cette splendide Symphonie n° 104, comme pour le remercier de sa curiosité et de son attrait pour la nouveauté. Mais Haydn n’était pas anglais : il aimait juste les Anglais…
Il faudra attendre le début du XXe siècle pour qu’après Henry Purcell de véritables musiciens britanniques deviennent des symboles de la fierté nationale : comme Ralph Vaughan-Williams et Benjamin Britten qui n’ont eu de cesse de s’inspirer de la grande histoire musicale anglaise pour trouver leur identité moderne.
Ralph Vaughan Williams
Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis
Benjamin Britten
Sérénade pour ténor, cor et orchestre à cordes
Joseph Haydn
Symphonie n° 104 en ré majeur « Londres »
Direction Gordan Nikolitch.
45, rue La Boétie 75008 Paris