Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 12 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun. Thème de l'édition 2024 : La Nuit.
Le festival Paris des Femmes favorise la création théâtrale au féminin depuis 12 ans. Chaque année, des auteures issues du monde des lettres, du théâtre, du cinéma sont invitées à écrire une pièce courte sur un thème commun. Thème de l'édition 2024 : La Nuit.
Neuf autrices se prêtent au jeu : Aliyeh Ataei, Claire Chazal, Adeline Dieudonné, Joffrine Donnadieu, Eva Ionesco, Maria Larrea, Chloé Mons, Aurélie Saada, Colombe Schneck.
Jeudi 11 janvier à 20h30 : Une résolution (Claire Chazal) / Les nuits avec mon père (Maria Larrea) / Danse de fumée (Aliyeh Ataei), mise en scène Benjamin Guillard
Vendredi 12 janvier à 20h30 : L'Avenir (Eva Ionesco) / Mes chers petits (Joffrine Donnadieu) / Moins forts (Aurélie Saada), mise en scène Aurélie Saada
Samedi 13 janvier à 19h : L'art de l'ombre, conférence sur l'histoire de l'art au féminin par Jean-Philippe Mercé
Samedi 13 janvier à 20h30 : Podcast (Adeline Dieudonné) / Adèle (Chloé Mons) / Le couloir (Colombe Schneck), mise en scène Salomé Lelouch
Une résolution de Claire Chazal
Au cours d’une nuit, une femme, qui va bientôt se marier, retrouve des amis. À 19h, un ancien amant, à 21h, un ami fidèle, compagnon de sorties et d’aventures. À minuit, seule dans un bar, elle rencontre un homme, médecin, fracassé par les vies qu’il n'arrive pas toujours à sauver. Cette nuit de retrouvailles, cette rencontre inattendue va réveiller chez elle des émotions, des souvenirs, et au fil de ces heures nocturnes lui révéler une évidence.
Les nuits avec mon père de Maria Larrea
Une nuit. Une fille danse. Un père se meurt. Une fille boit. Un père est saoul. Une fille embrasse. Un père insulte. Une fille se perd. Un père la trouve. Une nuit, une femme raconte son père.
Danse de fumée d'Aliyeh Ataei
Dans un village à la frontière entre l'Iran et l'Afghanistan, une chanteuse et sa famille, fuyant les talibans, trouvent refuge dans une maison. De loin, la fille du propriétaire observe Golshah, la chanteuse, dont la beauté et la grâce de ses danses envoûtent tous les membres du domaine. Golshah chante pour eux, des familles comme elle exilées, la douleur de sa patrie. Charmé, Nourullah, l’homme de confiance de la maison, tombe amoureux de Golshah. Mais leur destin bascule lors d'une nuit tragique où les talibans, traversent la frontière, la retrouvent, scellant ainsi son sort et celui de son amant. Ce monologue dépeint les épreuves des femmes qui, même dans leur fuite, sont poursuivies par le malheur, ne trouvant aucun havre sûr dans le monde.
L'Avenir d'Eva Ionesco
L’Avenir raconte le début d’une histoire, celle d’un road trip chamanique. Deux femmes se retrouvent dans un hôtel au bord d’une route. L’une d’entre-elles, Marie, a des visions prémonitoires survenant durant la nuit, elle voit une étoile qui va s’écraser sur la terre, son approche dérègle le système. Paloma est amoureuse de Marie qui l’a aidée à s’enfuir de l’hôpital psychiatrique. Une troisième femme les rejoint, c’est Brigitte, elle vient récupérer son mari mort pour l’enterrer avant l’aube.
Mes chers petits de Joffrine Donnadieu
Sauver des âmes abandonnées, telle est la mission que s’est fixée Alice dans une solitude qui la rapproche de la folie. Assistante dans un centre d’imagerie médicale, elle est aux premières loges pour repérer les femmes, des tueuses selon elle, qui s’apprêtent à avorter. Les images d’échographies qu’elle collectionne passionnément sont les enfants qu’elle n’a pas eus. Heureusement, elle est là pour secourir ces chers petits et les recueillir. Mais les images, un jour, ne lui suffiront plus. Une nuit macabre s’annonce. Il va falloir qu’elle s’explique devant les enquêteurs.
Moins forts d'Aurélie Saada
Une nuit, un couple se sépare. Et pour ne pas réveiller les enfants endormis, ils se déchirent en chuchotant.
L'art de l'ombre, Conférence sur l’histoire de l’art au féminin par Jean-Philippe Mercé
L’art est né de l’ombre. C’est en tout cas ce mythe fondateur que rapporte Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle, et qu’il nous faudra conter. Une naissance en négatif, donc en creux, qui donne aux artistes l’occasion de le remplir de désir, de manque ou de récit, et ainsi tâcher de résister au temps qui passe. Il ne s’agit pas ici d’observer comment certaines créatrices sont restées « dans l’ombre » mais au contraire de revenir sur leurs lumineuses propositions de jeu narratif et de manipulation formelle, ou comment avec et par ces formes de l’obscurité, éminemment plastiques et symboliques, elles se montrent, nous montrent, nous révèlent.
Podcast d'Adeline Dieudonné
Autour d’une table, deux femmes. Victoire et Virginie. Elles ne se connaissent pas. L’une questionne, l’autre répond. Elles cherchent à comprendre ce qui se passe dans ce que Virginie appelle son « Pays de la nuit », cet endroit qu’elle visite et avec lequel elle redoute de se familiariser. Cet endroit où des hommes meurent. Des hommes qu’elle a choisis. Ce soir, elle voudrait que ça s’arrête. Alors, elle raconte.
Adèle de Chloé Mons
Adèle et Marianne sont deux amies. Elles se racontent leurs vies. Marianne aime vivre la nuit. Adèle semble fuir la nuit pour ne vivre que le jour. Même l’amour, elle ne veut le faire que le jour. Toute sa vie tourne autour de cette absence de vie la nuit. Pourquoi ? Que fait-elle dès que le soleil se couche ? Quel est donc son mystère ?
Le couloir de Colombe Schneck
"La nuit, je l’appelais, maman, maman. Rien. Puis je criais à nouveau. Maman, maman, maman. Elle ne m’entendait pas." Ce texte est l’aboutissement d’un long et personnel travail sur la relation entre ma mère et l’enfant que j’étais, l’enfance de ma mère et son incommunicabilité. Ma mère était absente, corsetée dans un temps ancien qui pour elle refusait de pâlir. Ce qui la retenait, l’obsédait, sans jamais en parler, l’empêchait de dormir la nuit, de profiter de nous, se passait avant notre naissance.
j'ai beaucoup apprécié ce moment des conférence théâtralisée en ce lieu fort sympa
Conférence très instructive racontée par un personne qui s'exprime avec des mots précis ,de la recherche avec quelques citations latines. Le petit Mozart à la fin est un régal.
Pour 2 Notes
j'ai beaucoup apprécié ce moment des conférence théâtralisée en ce lieu fort sympa
Conférence très instructive racontée par un personne qui s'exprime avec des mots précis ,de la recherche avec quelques citations latines. Le petit Mozart à la fin est un régal.
7 rue Louis Le Grand 75002 Paris