Paula Spencer la femme qui se cognait dans les portes

du 16 au 28 septembre 2008
1h10

Paula Spencer la femme qui se cognait dans les portes

Michel Abécassis a adapté pour la scène deux romans de Roddy Doyle, qui nous parlent d'une femme en proie à la violence conjugale. Olwen Fouéré, une des plus grandes comédiennes irlandaises, incarne avec sincérité et tendresse cette mère tiraillée entre amour et haine. Un grand coup de coeur !
  • L’amour d’une mère et ses compromis avec la violence

Aujourd’hui Paula Spencer a 49 ans, elle a été mariée avec Charles Spencer dit Charlo pendant 17 ans, une vie conjugale ponctuée de coups et d’humiliation sans véritable trêve.

En arrivant à l’hôpital, après chaque raclée, Paula n’avait pas d’autre choix que de prétendre « je me suis cognée dans la porte ». Personne n’osera lui demander d’où venaient les marques de coups sur son visage et sur son corps. Ni le médecin, ni sa famille.

Pourquoi a-t-elle accepté cela ? Sûrement pour protéger ses enfants, mais aussi cette difficulté à se débarrasser de son mari qu’elle avait dans la peau. Et puis un jour, elle va trouver la force de le mettre à la porte… Paula est dotée d’une incroyable force de vie. Depuis un an elle ne boit plus, elle travaille et fait des projets. Ses enfants vont mieux.

Et si le soleil se mettait un peu à briller sur sa vie. Et si elle rencontrait un homme. Et si... Et puis il y a l’humour de Paula, un humour dévastateur qui provoque un rire indescriptible.

Le dolorisme et le misérabilisme ne sont pas ici de mise, mais la sincérité et la tendresse : « Qu’un homme ait pu écrire avec tant de simplicité l’amour d’une mère et ses compromis avec la violence relève du prodige ». La comédienne franco-irlandaise, Olwen Fouéré, que de nombreux prix d’interprétation ont récompensée, joue en français ce personnage emblématique.

Texte français Isabelle D. Philippe (Éditions Robert Laffont) et Ian Monk.
Adaptation de deux romans de l’auteur dublinois Roddy Doyle, La femme qui se cognait dans les portes et Paula Spencer par Michel Abécassis.

  • Extraits

"J’ai manqué les années quatre-vingt. Elles m'ont échappé. Qu'est-ce que j'ai fait dans les années quatre-vingt ? Je me cognais dans les portes. Je suis devenue alcoolique. J'ai découvert que j'étais pauvre, que je n'avais pas droit à l'espoir dans la vie."

"J’ai rencontré un homme. Il connaît le nom de tous les oiseaux qui habitent la baie de Dublin, mais ça ne m’impressionne pas. Moi je connais le nom de tous les types d’eau de Javel et nettoyants pour le sol."

"Leanne aime bien Beckham. Il me laisse indifférente. Il est assez beau mec, mais il a l’air un peu con et il marche comme s’il portait une couche culotte."

"Nous sommes allés à Courtown pour notre lune de miel. Nous avons logé dans un Bed & Break­fast tenu par Mrs. Doyle. Nous passions les trois quarts de notre temps couchés. Mrs Doyle nous souriait toujours en nous croisant.
- Comment vont mes jeunes mariés ?
- Super. Merci, Mrs. Doyle.
- Merveilleux ! La pluie ne vous gêne pas ?
- Non Mrs Doyle.
- Vous ne la remarquez même pas ?
- On s'en fiche Mrs Doyle."

Sélection d’avis du public

Paula Spencer la femme qui se cognait dans les portes Le 22 septembre 2008 à 21h05

Une femme, un décor simplissime, le théâtre de la tempête a ceci d'intéressant que sa taille permet une relation très humaine, presque intime avec les comédiens... Et quelle comédienne !!! Une heure d'émotion, de colère, de tendresse. Une histoire qui ne sombre jamais dans le pathos malgré le propos. Courrez-y vite ! Une grande leçon de vie et de tendresse. Je retournerai la voir aux bouffes du Nord ! et j'aimerais tant qu'elle figure dans les "à voir absolument" de théêâre on line", elle le mérite, vraiment ! Et puis à La tempête, on peut s'entretenir avec la comédienne et la remercier de porter avec panache une si belle pièce.

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Paula Spencer la femme qui se cognait dans les portes Le 22 septembre 2008 à 21h05

Une femme, un décor simplissime, le théâtre de la tempête a ceci d'intéressant que sa taille permet une relation très humaine, presque intime avec les comédiens... Et quelle comédienne !!! Une heure d'émotion, de colère, de tendresse. Une histoire qui ne sombre jamais dans le pathos malgré le propos. Courrez-y vite ! Une grande leçon de vie et de tendresse. Je retournerai la voir aux bouffes du Nord ! et j'aimerais tant qu'elle figure dans les "à voir absolument" de théêâre on line", elle le mérite, vraiment ! Et puis à La tempête, on peut s'entretenir avec la comédienne et la remercier de porter avec panache une si belle pièce.

Informations pratiques

Cartoucherie - Théâtre de la Tempête

Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Cartoucherie
  • Métro : Château de Vincennes à 1 km
  • Bus : Cartoucherie à 174 m, Plaine de la Faluère à 366 m
  • Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.

    En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
    Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.

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Plan d’accès

Cartoucherie - Théâtre de la Tempête
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 28 septembre 2008

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