L’autre « tube » du répertoire sacré et des pièces méconnues en parfaite résonance.
Écrit en Italie au XIIIe siècle, le Stabat Mater de Pergolèse est une des plus célèbres séquences de la liturgie catholique. Ce long poème en latin de soixante vers décrit la souffrance de la Vierge au pied de la croix, où elle voit mourir son fils.
Dès la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance, les compositeurs mirent en musique ce texte bouleversant. Mais c’est à l’époque baroque que la figure de la Vierge fut un objet de dévotion encore plus important et dès lors, le Stabat Mater devint une figure incontournable de la musique sacrée.
Le plus célèbre reste celui de Pergolèse, compositeur disparu à l’âge de 26 ans, qui donna lieu à la naissance d’une légende comparable à celle du Requiem de Mozart. L’œuvre fut abondamment exécutée et éditée dès le XVIIe siècle et contribua pour beaucoup à la gloire posthume de son auteur.
En miroir, Vincent Dumestre et son ensemble Le Poème Harmonique nous proposent d’autres pièces du même registre et contemporaines de Pergolèse, incarnées ici par deux jeunes voix déjà plus que prometteuses.
Œuvre précédée de Stabat Mater (Intonation), Tarentelle « Mo’è benuto il Giovedì Santu » (anonyme), Stabat Mater (Manuscrit de Monopoli)
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