Petra Magoni est un personnage hors du commun, une chanteuse Jazz qui, se moque ouvertement des étiquettes musicales. Elle aime flirter également avec d’autres univers musicaux, passant du Lyrique au Punk ou à la musique électronique.
Ferrucio Spinetti est un contrebassiste dont l’élégance, la précision et l’émotion participent au succès des formations musicales au sein desquelles il intervient, notamment la superbe formation du Piccola Orchestra Avion Travel qui symbolise en Italie la renaissance moderne de la Comedia dell'Arte.
Musica Nuda (Musique Nue ou Musique à Nu) est le nom de leur premier album. C’est aussi, au sens propre du terme, le nom de leur projet musical commun. Musica Nuda est composée de 15 interprétations splendides d’oeuvres aussi diverses que surprenantes. Un choix musical surprenant et de qualité dont Eleanor Rigby, Roxane, Blackbird mais également I will survive, How sensitive ou Imagine.
Petra et Ferruccio se livrent l’un à l’autre et nous font découvrir une interprétation intime de ces oeuves majeures, n’en retenant que la substantifique moelle et leur côté charnel et sensuel. Une voix et une contrebasse, deux instruments d’exception joués par deux interprètes exceptionnels, une formation qui n’a de minimaliste que le nombre qui la compose, et qui constitue en réalité un volcan de sensualité et d’intimité.
« (...) Les deux artistes parviennent, sans l’aide d’arrangements, à extraire et transmettre l’essence musicale de ces célèbres morceaux. Résultat impressionnant, car la reprise de tubes est toujours risquée. C’est particulièrement flagrant sur Raindrops Keep Falling On My Head de Bacharach, dont la voix de Petra Magoni révèle la force émotionnelle insoupçonnée. Le parti pris de l’éclectisme absolu quant au choix du répertoire permet à la chanteuse de montrer toute la palette de son expression : lyrique dans les deux adaptations de Monteverdi, Maledetto sia l’aspetto et Voglio di vita uscire, rock dans Sacrifice, ludique et rubato, se jouant de la mélodie dans I Will Survive ( !), polyphonique grâce à la magie du re-recording dans Blackbird.
De son côté, seul instrumentiste à bord, Ferruccio Spinetti dispose lui aussi d’un vaste champ de jeu dont il explore les limites sonores : la contrebasse est tour à tour frappée, frottée, lourde et présente quand elle assène des accords puissants, ou au contraire légère et en retrait, soulignant le chant à l’aide de subtils ostinatos. Le duo atteint ainsi un niveau d’intimité et de complémentarité rare dans ce disque qui est aussi un réel manifeste de liberté. »
Arnaud Stefani
« Un pur plaisir sans enjeu, la meilleure manière de concevoir la musique. » Le Figaroscope
« Un vrai souffle de fraîcheur. » La Croix
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