Pigeon vole

Une satire pointue et décapante des femmes et de leurs sentiments
Les huit tableaux et leurs personnages
Les décors

• Une satire pointue et décapante des femmes et de leurs sentiments

Pigeon vole est une comédie qui met en scène des femmes blessées par la vie, autour d’un banc public. Il est le seul témoin de confrontations incroyables : la mère irréprochable, la grand-mère gâteau, l’épouse modèle, la bimbo, la camionneuse, la coincée, etc. Toutes ces femmes n’auraient jamais dû se rencontrer.

Huit tableaux ciselés dans l’humour noir : elles se disent des horreurs, ne s’écoutent pas, appellent un chat un chat, tantôt égoïstes, tantôt méchantes voire machiavéliques, tantôt hypocrites. Elles libèrent au cours de leur conversation, toutes leurs frustrations, leurs espoirs évanouis !

Et pourtant elles finissent par nous attendrir, voire nous émouvoir. Elles essayent de se raccrocher à une bouée déjà crevée par des becs de pigeons imaginaires. Mais si derrière ces images lissées, se dissimulaient des êtres de chair et de nerfs, prompts à vaciller dans une douce folie si on leur donnait une parole ouverte ? Elles parlent, parlent, et nous font beaucoup rire, parfois avec un pincement au cœur.

Par l'Association « Quand les filles s’emmêlent ».

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• Les huit tableaux et leurs personnages

Tableau 1 : Et je m’inventerai un monde où je n’aurai d’autres compagnon de jeu que ma propre solitude
Rose : jeune femme schizophrène, se prenant pour une grand-mère. Elle aime rentrer dans la vie des gens, elle appuie là où ça fait mal, et jouit du malheur qu’elle peut faire aux autres.
Anne : jeune femme désorientée, noyée dans ses problèmes de couple, devient une proie facile pour Rose.

Tableau 2 : J’ai voulu enlacer mon ombre et je suis morte étouffée
Edith : vieille fille frustrée, se crée un monde où la rencontre avec les hommes est facile. Elle rejette tout contact avec l’extérieur. 
Irène : jeune femme sensible à l’allure d’une Bimbo, effondrée par l’accident de son petit ami, a besoin de se confier, et bascule dans le monde imaginaire d’Edith.

Tableau 3 : Et la souris décida de quitter son trou et de vivre en pleine lumière
Yasmine : petit bout de femme, veuve, avec cinq enfants sur les bras, qui sculpte des « bites en bois » qu’elle vend ensuite dans la rue pour ne pas crever.
Marylou : grande bourgeoise, coincée, choquée par la vente des ces accessoires, finit par se faire prendre au jeu.

Tableau 4 : Et j’ai rêvé si fort et si haut que rêve et quotidien se sont confondus
Paulette : jeune femme au foyer, mère de 5 enfants qui ose pour la première fois assouvir son rêve de petite fille devenir danseuse étoile .Humiliée par la réaction de son mari.
Marthe : Vielle fille aigrie, vivant seule, n’a jamais osé suivre ses rêves et ses envies. Elle ne va pas supporter la déchéance de paulette au point de commettre l’irréparable.

Tableau 5 : Et les jambes en toute innocence plumeront la tête
Alice : vieille fille, sans histoire, qui vient de s’installer dans le quartier, s’amuse de la rencontre avec son clone.
Berthe : jeune femme complètement folle qui observe les gens afin de les connaître dans les moindres détails, pour les piéger, les tuer et leur prendre leur économies.

Tableau 6 : Qui a but du vent… aboiera la tempête
Commère 1 et 2: des femmes comme on en voit beaucoup, obsédées par la vie des autres si bien qu’elles en oublient la leur !

Tableau 7 : Quoi que je fasse, je ne serai jamais là, car c’est personne
Léa : jeune femme ordinaire déjà épuisée par la vie, mère de famille désespérée, désabusée, seule, qui a brûlé les étapes : de petite fille à mère de famille ! Elle en vient à tuer son mari, par coup de folie.
Zoé : jeune femme décontractée, au franc parler, à tendance punk, qui collectionne les petits amis, va s’intéresser à la vie de Léa.

Tableau 8 : Je vins au monde en pleurant et chaque jour qui passe me montre pourquoi
La petite : petite fille du haut de ces dix ans qui a tout compris à l’injustice et à la cruauté de la vie et, qui voudrait être épargnée en se transformant en pigeon.
La mère : mère de famille fatiguée de vivre sans rêve, sans passion, elle n’a jamais profité de la vie.

La balayeuse est le seul personnage récurent de toute la pièce qui intervient au début au milieu et à la fin. Elle est l’opposée de toutes ces femmes dont parle si bien l’auteur : elle a choisi sa vie, ses relations, ses amis… Car dès son plus jeune âge, elle savait ce que vivre libre signifiait.

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• Les décors

Un banc
Trois colonnes 
Trois bustes de femmes
Une fontaine

Antiquaire depuis plus de trente ans, Romain Ginac est spécialisé dans le style romain. Il s’est inspiré de la folie des femmes de la pièce pour créer le décor. Un square où seules les statues nous rappellent que le temps passe mais que les opinions évoluent lentement.

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