En 1913, Claudel revient à Eschyle. Après Agamemnon, il traduit Les Choéphores, et rêve sur le drame satyrique qui complétait la tétralogie et dont il ne reste que le titre : Protée. Prenant appui sur l’Odyssée et Hélène d’Euripide, il en fait une « énorme bouffonnerie, une véritable pitrerie de cirque ».
La nymphe Brindosier et sa troupe de satyres, prisonniers du Dieu Protée dans l’île de Naxos, veulent profiter de l’arrivée de Ménélas et Hélène de retour de Troie, pour s’évader. Elle fait croire à Ménélas qu’elle est la véritable Hélène ; quant à celle-ci, elle la persuade de rester avec Protée à Naxos, moyennant quelques colifichets de la mode nouvelle, récupération de naufrages, et dont les caves de Protée sont pleines.
Claudel n’était pas fâché de déchirer ainsi « l’auréole d’apôtre » que l’auteur de L’Annonce et de L’Otage portait « à l’occiput ». « Vous savez, écrivait-il à Barrault, le goût que j’ai toujours eu pour la farce que je considère comme la forme exaspérée du lyrisme et l’expression héroïque de la joie de vivre. »
« Protée est une pure merveille d'humour et d'audace, avec aussi des éclats de tirades lyriques des plus réjouissantes. Le texte suppose quelques expansions en images dont on aurait tort de se priver, les moyens d'aujourd'hui se prêtant à revisiter les petits miracles du cinéma des origines. »
Philippe Adrien
« Parodie, esprit de farce : Philippe Adrien reprend tous ces aspects dans la mise en scène inventive, étonnante et désopilante d’une pièce quasiment inconnue et aujourd’hui illisible. C’est mené tambour battant entre farce et drame satyrique par des comédiens pleins d’énergie qui peuvent ravir toute la famille. » Télérama
« Philippe Adrien nous offre un spectacle enlevé et cocasse, merveilleusement monté et interprété avec hardiesse et joie par un groupe de comédiens formidables. » Figaroscope
« Le spectacle est épatant. Claudel a 20 ans pour longtemps… » Le Figaro
« Une curiosité à découvrir. » La Croix
« Pari gonflé, mais relevé haut la main par un metteur en scène en fusion permanente. » À nous Paris
« Une joyeuse satire, portée avec malice par des acteurs en verve. (...) Les acteurs mordent à pleine dent cette langue ornée de réjouissantes bouclettes et d’envolées comiques qui frôleraient les plaisanteries de Khâgneux si elles n’étaient gorgées d’humour et d’audace. » La Terrasse
« Un drame satyrique d'une extrême drôlerie. » Pariscope
« Une décapante fantaisie. La distribution et les costumes sont des régals, dans des paysages d'une immuable splendeur. » Allegro Théâtre
En mer, certaines escales sont parfois carrement sur réalistes ! Protée de Paul Claudel en est une. Un deferlement bling-bling est de mise et se dechaîne. Briant ! Trop rare !
Un classique, une comédie "grecque" très moderne et très drôle il y quelques années dejà.
Pour 2 Notes
En mer, certaines escales sont parfois carrement sur réalistes ! Protée de Paul Claudel en est une. Un deferlement bling-bling est de mise et se dechaîne. Briant ! Trop rare !
Un classique, une comédie "grecque" très moderne et très drôle il y quelques années dejà.
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.