La flûtiste poursuit sa quête de sens en formant un quartette de rêve pour aborder le jazz par la face spirituelle et mystique.
Naïssam Jalal oscille depuis toujours entre l’Occident, symbolisé par la flûte traversière apprise au conservatoire, et l’Orient, incarné par le nay, étudié auprès de grands maîtres à Damas et au Caire. En résidence à La Dynamo, elle se fixe un nouveau cap : intégrer le jazz modal improvisé aux traditions extra-occidentales, comme les dhikr arabes, les raggas indiens, les transes gnawas. Spécialiste du genre, le batteur et percussionniste Hamid Drake a immédiatement reconnu en elle cette habilité qu’il a lui-même acquie aux côtés de Don Cherry et Pharoah Sanders. Il fait donc partie de l’aventure.
Avec Naïssam Jalal (compositions, flûte, nay), Leonardo Montana (piano), Claude Tchamitchian (contrebasse), Hamid Drake (batterie, percussions).
Le bassiste new-yorkais est de retour avec son séminal Organ Quartet, dans une version encore plus soul. Free sons garantis.
Pilier jadis des orchestres de David S. Ware ou Cecil Taylor, William Parker est, bien plus qu'un partenaire recherché, un compositeur majuscule du jazz, l’explosant pour mieux l’exposer et lui inventer des futurs possibles. Et le contrebassiste s’est imposé en leader capable de fédérer nombre d’électrons libres. Comme avec ce quartette majeur : le batteur hors-norme Hamid Drake, l’ésotérique claviériste Cooper-Moore et l’éclectique saxophoniste James Brandon Lewis. Trois sparring-partners, au diapason de ce spiritual jazz qui devrait aller chercher au plus profond de nos âmes.
Avec William Parker (contrebasse), Cooper-Moore (claviers), James Brandon Lewis (saxophone ténor), Hamid Drake (batterie, percussions).
9 rue Gabrielle Josserand 93500 Pantin