Nikolaï Lugansky sur les rives du classicisme viennois.
Vous croyez bien connaître la Tempête de Beethoven ? « Ce qui frappe immédiatement […] c’est la façon avec laquelle Nikolaï Lugansky semble balayer nos habitudes d’écoute par une interprétation profondément personnelle et vécue de l’intérieur, comme si l’encre de ces sonates n’était pas encore tout à fait sèche », écrivait François Hudry pour Qobuz début 2022. Le Russe livrait alors un nouveau volume de l’intégrale des œuvres du grand Ludwig qu’il promet de boucler pour le bicentenaire de la mort du maître.
Outre le classicisme de Mozart, le virtuose promet ce soir l’extase. S’il nous offrait l’an dernier ses propres transcriptions wagnériennes, il emprunte celles-ci à d’illustres aînés, dont la Mort d’Isolde arrangée par Liszt. Le Nirvana sinon rien !
Mozart Sonate K. 533
Beethoven Sonate n° 17 op. 31 n° 2 « La Tempête »
Liszt Légende n°2 S175, « Saint François de Paule marchant sur les flots »
Wagner-Brassin « Incantation du feu », extrait de La Wakyrie
Wagner Prélude de Parsifal (arrangement pour piano de Félix Mottl)
Les Filles-Fleurs et finale, extraits de Parsifal (arrangement pour piano de Zoltán Kocsis)
Wagner-Liszt La Mort d’Isolde, extrait de Tristan et Isolde (transcription pour piano S. 447)
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