Salle des fêtes

du 15 avril au 16 mai 2009
1h30 environ

Salle des fêtes

Le tandem Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff nous offre un voyage dans le temps avec cette Salle des fêtes inénarrable. Il y a des airs à fredonner, des effets comiques, de la nostalgie - mais pas trop. Et puis quelques étincelles de génie aussi. Tout l’univers, ou presque, qui tiendrait sur un plateau. Un événement à ne vraiment pas manquer !

Salle des fêtes
Confusion des genres et tentatives contrariées

  • Salle des fêtes

Il y a ce titre, tout d’abord, Salle des fêtes, comme une invitation à venir jeter un fil et puis, tiens pourquoi pas pendant que nous y êtes, installez-vous confortablement. Il n’y pas mieux à faire, promis-juré !

Bienvenue donc chez les Deschamps, une famille de théâtre qui nous est devenue si familière au fil du temps. À Chaillot, les murs de la salle Jean Vilar résonnent encore d’éclats de rires et d’émotions partagées. C’est magnifique, Les Étourdis, La Méchante Vie, les soirées Jacques Tati. Vous connaissez la chanson ! Et les acteurs qui vont avec…

Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps ne pouvaient pas ne pas être de la parade cette saison. Alors le tandem nous promet cette Salle des fêtes, grande ouverte sur l’inconnu. Enfin pas tant que cela : il devrait avoir des airs à fredonner, des effets comiques, de la nostalgie - mais pas trop. Et puis quelques étincelles de génie aussi. Tout l’univers, ou presque, qui tiendrait sur un plateau.

« Une estrade pour moins de désolation. On transforme la salle d’attente pour l’enchantement ; quelques plantes et des rideaux pour se mettre à rêver. On s’affaire et prémédite quelque chose comme un voyage dans la lune, avec tous les désirs et toutes les maladresses. Comme des mystiques ou de grands animaux de cirque. On croirait Palais Mascotte avant fermeture » nous écrit Macha Makeïeff. Il ne manquerait plus qu’on rate cela.

Philippe Noisette

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  • Confusion des genres et tentatives contrariées

Au fond du hangar, un îlot de plastique et de papier peint, son comptoir Macumba, ses tabourets de skaï rouge, l’estrade pour musiciens.

Une erreur, un hasard, un rêve ; on a poussé la porte et on se lance. Il y a les filles et les garçons, une équipée qui va tenter la soirée inoubliable. Entre Gavotte et Nirvana, on brique la piste de lino. Derrière la dame de la direction, s’agite la petite tribu appliquée, inquiète, pleine d’envies de danse et de chansons ; une série de doux exaltés, avec quelque chose de frénétique qui les rend comme des patineurs. Entre deux annonces à l’interphone réverbéré, ils se rêvent artistes associés.

Avec Alabama-dance, Nirvana, I fall in love…, les espoirs enchaînés, les chimères, ils suivent le balancement entre envolées et frustrations. Qui console qui et de quoi ?

Tout près de la caméra de surveillance, la dame du comptoir se perd dans les portes et dans les comptes. Elle ne sait plus qui est de la fête ; le petit chat est mort et le chien affamé. Le bar du dancing est son poste de contrôle, de tri, de rejet. « Vous n’êtes pas d’ici ! » et le gars au chariot repart. Elle s’embrouille, l’entraîneuse, dedans, dehors, mélange tout, les gens et les bêtes.

On fait comme si tout devait durer un soir encore, les attractions, les refrains et toutes les beautés de la représentation. Avec l’énervement des préparatifs et le désir de gloire, les locataires se lancent dans une chanson comme on saute sur un manège qui s’emballe ; de retour sur son tabouret, on a le tournis d’avoir osé l’idée de la grande soirée.

Les rêves quand ils ont lieu se désagrègent : de la mousse et du vent. Plus d’enfance. Juste un musicassette.

Il y a une menace, un chantier pas très loin, un arrière industriel au-delà du rideau de plastique.

La bande resterait volontiers là, dans le local façon dancing en panne, foyer moderne et municipal, à attendre le remodelage, la structuration, la rénovation, le désastre.

Les doux égarés jouent à la fête, avec l’application cruelle des clowns. Leur petit inventaire de rengaines leur fait comme un miracle.

Macha Makeïeff
Notes de répétition

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Sélection d’avis du public

Salle des fêtes Le 13 décembre 2008 à 01h27

l'univers décalé et ringard que savent si bien recréer deschamp et mekaeiff est tout de suite installé dans une salle de bar avec le mobilier en formica . La patronne du Macumba y organise une soirée prestige et nous replonge complètement dans les années 70. Tout est loufoque :les personnages , les costumes, les accessoires, y compris le chat qui finit pourtant mangé par le chien. tout est rythme même le moment du ménage un grand moment avec des personnages haut en couleur et en personnalité. à voir absolument schéhérazade nasli

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Salle des fêtes Le 13 décembre 2008 à 01h27

l'univers décalé et ringard que savent si bien recréer deschamp et mekaeiff est tout de suite installé dans une salle de bar avec le mobilier en formica . La patronne du Macumba y organise une soirée prestige et nous replonge complètement dans les années 70. Tout est loufoque :les personnages , les costumes, les accessoires, y compris le chat qui finit pourtant mangé par le chien. tout est rythme même le moment du ménage un grand moment avec des personnages haut en couleur et en personnalité. à voir absolument schéhérazade nasli

Informations pratiques

Chaillot - Théâtre national de la Danse

1, Place du Trocadéro 75016 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Restaurant Salle climatisée Tour Eiffel Vestiaire
  • Métro : Trocadéro à 96 m
  • Bus : Trocadéro à 31 m, Varsovie à 271 m, Pont d'Iéna à 297 m
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Plan d’accès

Chaillot - Théâtre national de la Danse
1, Place du Trocadéro 75016 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 16 mai 2009

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