Salomé, épisode biblique déchiqueté, dans notre langue, par Oscar Wilde. La poésie la plus baroque de la langue française, traversée par la Compagnie des Dramaticules ; déroutante et cauchemardesque ; du grotesque au sublime. L’occasion pour chacun d’un questionnement sur la condition humaine.
Créée en octobre 2002 à l’initiative de Noémie Guedj et Jérémie Le Louët, la Compagnie des Dramaticules présente en février 2003 Macbett de Ionesco puis La « scandaleuse Salomé » d’Oscar Wilde en novembre de la même année. Deux mythes, deux auteurs étrangers écrivant dans notre langue.
Nous ressentons une grande affinité pour ces écritures, dont les sonorités font vibrer étrangement le français, et qui se transforment en une musique troublante et souvent dissonante.
A quoi sert la poésie aujourd’hui ? Comment se positionne l’artiste face à la création ? Où est son engagement ? Comment gère-t-il ses désirs et ses frustrations ? Salomé est le lieu de ce questionnement.
Le projet est né en réaction à la fonction qu’occupe l’artiste aujourd’hui, de plus en plus utilisé comme un émetteur de codes sociaux identifiables par tous. Le sentiment est trop souvent véhiculé d’une manière démagogique, psychologique et stéréotypée.
En brouillant les codes, les usages et les références, nous guidons le spectateur vers une écoute particulière, vers une réflexion sur la condition humaine, à travers la condition de l’artiste.
103A, bd Auguste Blanqui 75013 Paris
Accès : par le mail au 103A, bvd Auguste Blanqui ou par la dalle piétonne face au 100, rue de la Glacière