Samaa Wakim et Samar Haddad King, artistes palestiniennes, proposent une performance dansée et sonore pour exprimer le chaos dans lequel est plongé leur pays. Dans ce monde où la peur envahit tout, Losing it est la tentative désespérée et entêtée d’une possibilité de résistance.
« Grandir en zone de guerre, c’est vivre avec un corps qui a intégré la peur et le traumatisme. »
Samaa Wakim et Samar Haddad King, artistes palestiniennes, proposent une performance dansée et sonore pour exprimer le chaos dans lequel est plongé leur pays. En bord de plateau, nous immergeant dans un monde de bruit et de fureur, Samar Haddad King fait résonner les percussions, les lignes de basse, le bruit assourdissant des hélicos, les sifflements des bombes et la cacophonie enveloppant les checkpoints. Samaa Wakim, elle, arpente le plateau sur lequel un élastique vert tendu en diagonale coupe l’espace, matérialisant une frontière infranchissable et l’impossibilité d’échapper à la violence. La danseuse est livrée à sa fragilité, à un équilibre toujours menacé ; ses repères sonores se brouillent, le sol se dérobe sous ses pieds. Dans ce monde où la peur envahit tout, brouillant toute possibilité d’avenir, Losing it est la tentative désespérée et entêtée d’une possibilité de résistance.
Christophe Pineau
(Spectacle vu à Aubervilliers fin septembre 2024) J'ai éprouvé du mal à entrer dans ce spectacle, dont les premiers moments ne parlaient ni à mon intellect ni à mes émotions. Et puis il y a eu des fulgurances et les traumatismes de la guerre deviennent évidents.
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(Spectacle vu à Aubervilliers fin septembre 2024) J'ai éprouvé du mal à entrer dans ce spectacle, dont les premiers moments ne parlaient ni à mon intellect ni à mes émotions. Et puis il y a eu des fulgurances et les traumatismes de la guerre deviennent évidents.
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