« Le drame évoqué dans Savannah Bay a existé. Une jeune fille s’est donné la mort, une nuit, ici, dans la mer, autour du lieu évoqué, la maison qu’habite encore Madeleine, la mère de la jeune fille. Elle avait 17 ans, elle s’appelait Savannah. Savannah s’est tuée à 17 ans du bonheur d’aimer, un an après avoir rencontré le premier homme de sa vie. Le jour de la naissance de son enfant a été choisi par elle pour mourir : pour mourir comme au premier jour afin que rien d’autre que leur amour ne lie les amants ».
Marguerite Duras, cité par Jean Vallier in C’était Marguerite Duras, Editions Fayard p. 827
L’enjeu primordial de Savannah Bay, c’est le rapprochement de deux femmes, leur reconnaissance mutuelle qui fait l’objet du jeu de rôle auquel elles se livrent – quotidiennement peut-être – à partir d’un événement traumatique, caché, enfoui, qu’il s’agit de faire revenir à la surface d’une mémoire en lambeaux et de revivre à deux afin de s’apprivoiser mutuellement, de se reconnaître et de s’aimer. C’est le rituel qu’elles inventent et réinventent éternellement qui leur permet finalement d’affirmer l’identité et la force de leur relation de leur amour réciproque, le temps d’une représentation dont la nature éphémère exige qu’elle soit recommencée chaque jour, peut-être. Dans un espace mental comme l’absence de mémoire, le temps arrêté, la solitude infinie. Peu à peu, au rythme de l’écriture, ce vide se remplit, se construisent l’amour et la reconnaissance entre une jeune femme inconnue et sa grand-mère au bord de l’abîme..
« Savannah Bay est l’histoire magnifique de la conquête d’une grand-mère par sa petite-fille », écrit Laure Adler
« Deux visages de Marguerite Duras : Savannah Bay et Le Square. Un mélange d’humour, d’étrangeté, un plaisir et la douleur d’une blessure secrète que les personnages partagent et qui se font écho. » Didier Bezace
« Avec la complicité de comédiens d'exception, Bezace rend au théâtre de Duras sa force vive. » Philippe Chevilley, Les Echos, le 21 février 2014
« Emmanuelle Riva (...) est d'une présence vibrante. (...) Anne Consigny (...) a la beauté lumineuse d'une jeunesse presque enfantine. On entre dans toutes les strates dune mémoire flottant entre lumière et zones d'ombre. Impressionnant. » Télérama Sortir TTT, 26 février 2013
« C’est l’adéquation parfaite du travail de Didier Bezace avec l’écriture de Marguerite Duras. » Hugues Le Tanneur, Les Inrocks, le 25 février 2014
Un texte magnifiquement interprété par deux actrices formidables...Vous serez interloqués, touchés, bouleversés...Bref, du théâtre, du beau, du vrai, comme jamais!
Bouleversant d'émotion, Emmanuelle Riva est une vieille dame merveilleusement digne et indigne à la fois, tragique et mutine. Un grand moment de théâtre, où Anne Consigny a su trouver sa place lumineuse au côté d'une si grande dame.
J ai vu cette piece pour essentiellement voir jouer emmenuela riva, qui est une actrice merveilleuse d intensité et d émotion dramatiques, elle enchante et transmet l intimité des ersonnages qu elles incarnent!! Absolument . sublime.....Bravo pr tout son talent.
Pour 3 Notes
Un texte magnifiquement interprété par deux actrices formidables...Vous serez interloqués, touchés, bouleversés...Bref, du théâtre, du beau, du vrai, comme jamais!
Bouleversant d'émotion, Emmanuelle Riva est une vieille dame merveilleusement digne et indigne à la fois, tragique et mutine. Un grand moment de théâtre, où Anne Consigny a su trouver sa place lumineuse au côté d'une si grande dame.
J ai vu cette piece pour essentiellement voir jouer emmenuela riva, qui est une actrice merveilleuse d intensité et d émotion dramatiques, elle enchante et transmet l intimité des ersonnages qu elles incarnent!! Absolument . sublime.....Bravo pr tout son talent.
1, place Charles Dullin 75018 Paris