Anne Consigny débute au théâtre en 1972 à neuf ans, dans Le Soulier de satin de Claudel, mis en scène par Jean-Louis Barrault.
En 1980, à dix-sept ans, elle sort première du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. L’année suivante, elle est engagée par Peter Brook pour La Cerisaie de Tchekhov, puis entre à la Comédie-Française, dont elle démissionne en 1984.
Après s’être essayée à la mise en scène à Lisbonne en compagnie de Luis Miguel Cintra, avec Père de Strindberg (elle fera par la suite deux autres mises en scène), elle interprète de nombreux rôles au théâtre jusqu’en 2003. On retiendra notamment sa prestation dans La Place Royale de Corneille mise en scène par Brigitte Jaques (qui fera l’objet d’un téléfilm de Benoît Jacquot en 1993), dans Le Masque de Robespierre de Gilles Aillaud mis en scène par Jean Jourdheuil en 1996, dans Elvire de Bernstein mis en scène par Patrice Kerbrat en 2002 et dans La Preuve de David Auburn, mise en scène par Bernard Murat en 2003. Elle est nominée aux Molière par deux fois (2002 et 2003).
Alors qu’elle ne l’avait abordé que brièvement au début de sa carrière, avec Le Soulier de satin de Manoel de Oliveira en 1984, le cinéma prend progressivement la place du théâtre dans sa vie professionnelle. Après Isabelle Nanty, Arnaud Desplechin l’engage pour un jour de tournage dans Léo dans la compagnie des hommes.
Cette journée de tournage va changer sa vie, puisque c’est à la suite de ce film que Stéphane Brizé lui confie le rôle de Fanfan dans Je ne suis pas là pour être aimé, qui lui vaut sa première nomination aux César. Au cours des années suivantes, elle joue notamment dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel et Un conte de Noël d’Arnaud Desplechin. 2009 la voit tourner aussi bien dans La Première Étoile de Lucien Jean-Baptiste que dans Les Herbes folles d’Alain Resnais, qu’elle retrouvera en 2012 pour interpréter une des Eurydice de Vous n’avez encore rien vu.
Anne Consigny a également tourné pour la télévision, notamment pour trois séries (L’État de Grâce de Pascal Chaumeil en 2007, Les Beaux mecs de Gilles Bannier en 2011, Les Revenants de Fabrice Gobert en 2012 puis 2014) et le film E-Love d’Anne Villacèque.
Photo : © C. Bellaïche
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