Inventive et généreuse, la direction du jeune chef Robin Ticciati sait renouveler l’approche des opus les plus illustres. On se réjouit de sa rencontre avec le clavier sensible de Maria João Pires dans Mozart, aussi impatiemment que de son exploration de l’ultime symphonie de Haydn.
Mozartienne. C’est en effet ce qui vient immédiatement à l’idée en pensant à Maria João Pires. C’est ainsi qu’elle s’est révélée dans les années 1970. Un toucher d’une poésie ineffable, quelques disques remarqués et sa carrière était lancée. Partenaire des plus grands artistes et orchestres, elle est depuis longtemps avant tout en quête d’elle-même. Et du partage avec les autres, comme avec cette fondation créée au Portugal, sa terre d’origine, au milieu des années 90. Jouer du piano pour changer le monde ?
Dvořák : Légendes op. 59 (extraits)
Mozart : Concerto pour piano n° 21 K. 467
Haydn : Symphonie n° 104 « Londres »
15, avenue Montaigne 75008 Paris