Serge Aimé Coulibaly explore ici un thème qui lui est cher : celui d’un peuple en marche. Les grands mouvements de population, quels que soient les époques, les pays, les continents, font résonner des peurs et des déterminations, des passés et des avenirs, des transformations.
Le chorégraphe belgo-burkinabé, en collaboration avec la compositrice malienne Rokia Traoré, réunit neuf danseurs, deux chanteuses, cinq musiciens, un narrateur et une vingtaine de figurants. Ensemble, ils réinterprètent les mythes mandingues, ceux que savants et griots racontent en Afrique de l’Ouest depuis des générations, aussi structurants là-bas que l’iconographie chrétienne ou la musique de Bach peuvent l’être ici. Un hommage aux épopées vertigineuses que de tous temps des hommes ont entrepris.
Sur un livret de Felwine Sarr, avec la musique de Rokia Traoré, Serge Aimé Coulibaly déplie un vocabulaire dansé basé sur la violence intérieure et la fragilité.
Kirina s’inspire d’un fait historique fondateur du Mali au XIIIe siècle. Après la bataille de Kirina, l’empereur visionnaire Soundjata Keita écrit la première constitution de l’humanité qui a été classée au patrimoine culturel de l’Unesco.
« Une ouverture sur la Méditerranée et l’Afrique avec la création du premier opéra 100 % africain. » France Inter
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