Shirley et Dino - Les fantaisistes

Présentation
Toutes les facettes du divertissement
Extraits de presse
Ils en ont dit
Comment je suis devenue achilletonic-maniac
Extraits de presse
La Compagnie Achille Tonic

• Présentation

Un spectacle au succès phénoménal qui réunit toutes les facettes du divertissement tel que nous l’aimons : le numéro musical, la chanson, le duo dansé, la magie, la pantomime… tout à la fois loufoque, burlesque, inventif, poétique, tendre, drôle et humain.

Depuis 1985, Gilles et Corinne Bénizio, alias Achille Tonic, sont les champions du cabaret réinventé. Leurs clowneries et leurs numéros de music-hall allient les arts de la piste à ceux du théâtre. Sketches, acrobaties, gags et chansons se passent allègrement le relais. Enfants de la balle, fidèles d’Ariane Mnouchkine, Jérôme Deschamps, Pierre Etaix et Jean-Christophe Averty, ils redoublent d’astuces sans un poil de cruauté.

Pour tous les " cas désespérés " qui n'ont pu être satisfaits faute de place... ils reviennent avec Les fantaisistes.

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• Toutes les facettes du divertissement

« Inspirés par les plus grands fantaisistes de music-hall et de cabaret et touchés par la valeur artistique et humoristique de ces artistes, notre plus grand désir est de partager l’émotion que suscite ce genre de spectacle. Ce spectacle réunit toutes les facettes du divertissement tel que nous l’aimons : chanson, numéro musical, duo dansé, magie, jonglage… tout à la fois loufoque, burlesque, tendre, drôle et humain. »

« Shirley et Dino sont des artistes fantaisistes. C’est dans la force de leurs personnages qu’ils trouvent toutes leur originalité. C’est parce qu’ils vivent intensément ce moment unique en osmose avec le public qu’ils emplissent le cœur de chacun. »

Corinne et Gilles Benizio

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• Extraits de presse

« Le public (...) a tout de suite été séduit par ces deux personnages kitch sortis d'une vieille bande dessinée. Ce sont des fous rires qui accueillent la reprise de Tous les garçons et les filles, interprétée par Shirley de sa voix à crever les tympans des mélomanes. Dino n'est pas en reste et provoque l'hilarité générale par ses histoires qui semblent improvisées, ses mimiques et ses déhanchements de petit rockeur de banlieue. Présentateurs à l'humour désarmant, ils ont accueilli quatre autres artistes venant du cirque. » Ouest-France, 4 octobre 2001

« Ils se font alors un look 50 décoiffant, lui banane rock et pompes bicolores, elle robe vichy et choucroute fleurie. Elle rit comme elle respire, il chante comme un crooner de sous-préfecture, ils se la jouent kitsch et ringard, on se régale. » Télérama

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• Ils en ont dit

« Shirley et Dino ? Talent, humour simplicité bienveillante ; comme c’est simple le succès ! » Pierre Gagnaire

« Dino et Shirley, c’est un mariage d’humour entre l’italien un peu macho et la petite française naïve. Couple de champagne pétillant à déguster sans modération, vous ressortez de leur spectacle ivres de bonheur et même morts… de rire. Dino et Shirley c’est fantastique mais Gilles et Corinne c’est encore mieux. » Patrick Sébastien

« Ils perpétuent et réveillent la tradition du cabaret. J’adore leur Glamour, leur « Pétillence », leur Humour et leur Elégance. Vive eux. » Jean Paul Gaultier

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• Comment je suis devenue achilletonic-maniac

Cela a commencé au siècle dernier, en 1991 pour être précis… Cinq artistes investissent le bureau théâtre du Pariscope. Ils viennent faire entendre leur voix. Personne ne les comprend. Ils nous expliquent que leur spectacle c’est du sérieux, que c’est du théâtre… Donc, ils aimeraient bien être dans la rubrique théâtre. Normal.

Amusée et intriguée, voilà ma curiosité piquée. Le samedi suivant, j’arrive, avec des amis, aux Etoiles. J’ignorais alors, que j’entrais dans une quatrième dimension. Dans la salle, des petites table des nappes à carreaux. Gilles et Corinne Benizio nous accueillent joyeusement. « C’est drôlement gentil d’être venue… » dit-elle avec sa petite voix si particulière. « Ouais, vachement sympa » renchérit Gilles. Le principe est simple, m’expliquent-ils : un bar, des assiettes toutes faites, viande froide, une patate chaude, salade et pinard. Ce sera ainsi tout le temps. Nous nous installons, profitons des agapes et du vin. Le spectacle commence.

Les Etoiles d’Edmond raconte l’histoire d’un petit music-hall dont le spectacle est réalisé par les membres d’une même famille. Dès les premiers instants, j’ai senti les symptômes de la maladie. Ils se reconnaissent facilement, grands éclats de rire, larmes aux bords des yeux, zygomatiques qui tirent, abdos qui se contractent. L’enfer ! Mes amis et moi, étions en train de mourir de rire. Me voilà intoxiquée. Jusqu’en 1992, j’ai revue de nombreuse fois le spectacle. J’étais accro. Dès qu’ils revenaient, j’accourais. Il me fallait ma dose.

En 1994, mon état s’est aggravé en découvrant les ineffables Shirley et Dino. C’était rue de la Roquette, sous un chapiteau. S’ils n’étaient plus en troupe ; ils n’étaient pas seuls. Ils présentaient des artistes de music-hall. Etant généreuse, j’ai contaminé d’autres amis.

En 1996, ils font la première partie de Maxime Leforestier à l’Olympia. Une salle absolument pas préparée au choc, s’est mise pleurer de rire. Cette même année, ils font Le Festival d’Avignon, le in s’il vous plait, et Le Festival de Paris Quartier d’Eté. Dans une guinguette au bord de l’eau, on croise entre autre, Jean Yves Lacombe (ex TSF et membre du quatuor), Marinette Maignan (TSF)… Mon état empire. J’ai beau connaître maintenant presque tout par cœur, cela n’y change rien.

En 1997, ils installent leur chapiteau quai d’Austerlitz. J’accoure re-re-re-voir Shirley et Dino, puis découvre leur nouveau spectacle Le Cabaret Citrouille. Et là, je comprends que ma maladie est incurable. Je suis Achilletonic-maniac. D’autant plus que pour ce spectacle ils font appel à d’autres artistes dont la géniale Isabelle Caubère. Les comtes pour enfants revisités par Gilles et Corinne Benizio, ont été pour moi un grand moment. Ils l’ont joué jusqu’en 1998 et j’ai pu prendre la dose nécessaire pour ne pas être en manque.

Eté 1999, ils reviennent à Paris, après une longue tournée, Paris Quartier d’Eté m'offre un emplacement de rêve, le jardin des tuileries pour le nouveau cabaret de Shirley et Dino. Puis ils investissent un lieu insolite, la cabaret de la Nouvelle Eve. On retrouve les tables, les assiettes, le pinard… Ils y reviendront souvent, et moi aussi.

2000, le siècle passe et ils reviennent en force avec un grand spectacle Variéta. Je cours au théâtre Jean Vilar de Suresnes voir cette nouveauté. J’espère être enfin débarrassée de ma maladie. En fait, ce fut une rechute. Cet hommage parodique à l’Italie, avec Sandie Masson et Sanseverino est unique dans les annales. Cette grosse machinerie égaye notre mois d’août au Théâtre de l’Athénée.

En 2001, la télé enfin les capte grâce à Patrick Sébastien. Comme je ne regarde pas, je suis tranquille, cela n’aggravera pas mon cas. Si j’ai pu me protéger, l’Achilletonic-mania a touché des millions de téléspectateurs.

En 2002, c’est enfin la consécration, plus que méritée. Shirley et Dino sont seuls en scène, le spectacle d’appelle Le Duo. Ils retrouvent la Nouvelle Eve. Et là, c’est de la folie pire qu’une épidémie… Le mal empire, touche toutes les couches de la société. Ils font enfin, un petit tour aux « Molière » pour donner un prix. La profession, ceux qui ne les connaissent pas encore, succombe à son tour. Eric Debeaumont producteur de son état est à son tour atteint. Ils les produit et les embarque dans la grande aventure du Théâtre Marigny, Robert Hossein directeur du théâtre, n’en revient pas. Car en plein été, c’est le délire, ils jouent à guichets fermés, du jamais vu. Les gens en veulent et en redemandent. Quant à mon état, il est désespéré. Je suis vraiment incurable. Je suis fière d’être des premiers malades, tout comme l’ont été Pierre Etaix, Pascal Légitimus, Anne Sylvestre, Maxime Leforestier, Buffo, Jean-Christophe Averty et bien d’autres… (que Gilles et Corinne mettent la liste des malades !)

Et voilà 2003, le Molière, le Théâtre de Paris. Et la France entière atteinte d’Achilletonic-mania. Et comme cette maladie ne se soigne qu’à coup d’éclat de rire, nous ne sommes pas prêts de guérir.

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• La Compagnie Achille Tonic

Achille Tonic c'est Gilles et Corinne Bénizio.

Ils se rencontrent à la faculté de Théâtre Paris-III. Aussitôt, ils montent un premier spectacle et créent en 1985 la compagnie Achille Tonic. Leur parcours s'enrichit des rencontres avec Ariane Mnouchkine, Howard Buten, Carlo Boso, Jérôme Deschamps, Monika Pagneux, Pierre Etaix, Jean-Christophe Averty.

Puis tout s'enchaîne, en 1987 ils créent Vive le Music-Hall, en 1990 Les Etoiles de Monsieur Edmond où ils inventent avec tendresse une famille d'artistes de MusicHall.

En 1994, Shirley et Dino présentent est joué sous chapiteau rue de la Roquette durant un an.

On les retrouve en 1996 en première partie de Maxime Leforestier à l'Olympia, au Cabaret du Cinquantenaire au Festival d'Avignon et au Festival Paris Quartier d'Eté. Ils tournent la même année pour la chaîne de télé Arte Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris-France de Jacques Prévert sous la direction de Jean-Christophe Averty. En 1997, Shirley et Dino présentent est repris sous chapiteau quai d'Austerlitz. Ils créent la même année, sous le même chapiteau Cabaret Citrouille, présenté ensuite aux Folies de Maubeuge.

En 1998, reprise durant quatre mois, de Cabaret Citrouille. En 1999, ils partent en tournée en France, et notamment dans plusieurs scènes nationales. Le succès commence à poindre...

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