ShowRoomDummies

du 14 au 17 mai 2002

ShowRoomDummies

Le lien entre le corps et l’objet, l’influence mutuelle de ces deux médiums a mené le travail d’Etienne Bideau-Rey et Gisèle Vienne de la poupée au corps et des arts de la marionnette à la chorégraphie.

La distance est courte de l’illusion à la confusion. Lorsqu’il s’agit de représentations humaines, le doute s’installe quant à l’âme de l’objet.

De l’inertie au désordre

Après avoir mis en scène Splendid’s, de Jean Genet, avec des danseurs et des mannequins-marionnettes et travaillé sur la marionnettisation du danseur, l’avoir conduit vers une apparence artificielle par une gestuelle stylisée, nous avons le désir de poursuivre notre recherche. Ce nouveau travail est axé autour de la gestuelle du danseur et celle du mannequin, de la frontière de l’animé et de l’inanimé ainsi que du rapport entre le vivant et sa représentation.

Dans la chorégraphie de ShowRoomDummies, nous nous intéressons à l’apparence proprement humaine des mannequins de vitrine, leur caractère d’objet humanisé.

C’est en réunissant des artistes de différentes disciplines, danse contemporaine, arts plastiques, théâtre, marionnette et musique électronique, autour d’un projet qui confronte le corps en mouvement au mannequin, que nous désirons créer une chorégraphie délibérément hybride.

Avec ShowRoomDummies, il s’agit de nous interroger sur le désordre que peut créer l’inertie d’un être jusqu’à perturber la mécanique sociale. Ce que des êtres, qui ne sont plus capables de réagir, peuvent engendrer de bouleversement dans leur environnement. En s’appuyant sur des caractères tels les personnages d’Yvonne et de Wanda des textes de Witold Gombrowicz, Yvonne, Princesse de Bourgogne et de L. von Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure, nous soulevons les thèmes qui rapprochent ces deux personnages, la répulsion et l’érotisme en liaison avec l’apparence et l’immobilité. 

Nous nous interrogeons sur le glissement de la soumission à la résistance passive.

La gestuelle sera principalement régie par la dynamique née du désordre que suscite l’érotisme et la répulsion face à l’inertie en tant que phénomène isolé. 

Le trouble que peut susciter le mannequin relève, en effet, de l'ordre de l’érotisme ou de la répulsion.

Le mannequin est destiné à une représentation à la fois idéale et formelle de l’homme bien qu’en demeurant une copie imparfaite.

Dérèglement d’une mécanique

Dans ShowRoomDummies, il importe de mettre en avant le désordre, celui que peut créer un corps vivant à la frontière de l’inanimé, qui suscite cependant de la passion par sa simple et unique présence, immobile et provocante.

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Théâtre de la Bastille

76, rue de la Roquette 75011 Paris

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  • Bus : Commandant Lamy à 2 m, Basfroi à 243 m, Charonne - Keller à 244 m, Voltaire - Léon Blum à 384 m
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Théâtre de la Bastille
76, rue de la Roquette 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 17 mai 2002

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