Sous toutes les latitudes et en tous temps, les religions ont voulu faire taire les femmes, éteindre leur créativité, leur sexualité, leurs modes d'expression. C'est un "seule en scène" qui, en mêlant humour et séquences poignantes, dissèque les dégâts d'une éducation catholique extrémiste dans la bourgeoise des années 60.
Un seul en scène écrit à quatre main par Sophie Artur et sa cousine Marie Giral.
« Une visite au grenier. Une jeune grand-mère garde son premier petit-fils. La situation est mince, mais elle sert de prétexte à un monologue très touchant et sourdement dérangeant. Il y a en effet dans ce texte, (...) quelque chose de vital, et, en même temps, quelque chose qui sidère et angoisse. Ce sont les aveux non formulés qui donnent une force troublante à ce spectacle sans prétention mis en scène avec simplicité par Justine Heynemann. » Armelle Héliot, Le Figaro, 5 mai 2008
« Sophie Arthur fusille les cathos de tous poils à travers un portrait de famille sur quatre générations digne de Mauriac et Gide, mâtiné de Brassens, Mocky et Desproges. Un spectacle fulgurant d’à-propos et d’âpreté, férocement drôle, non dénué de tendresse et magistralement interprété. » Franck Bortelle, ruedutheatre, 28 avril 2008
« Dès les premières phrases, une vague d'émotion passe, faisant place à des éclats de rires. (...) Et nous voilà, plongeant dans un passé pas si lointain, où les principes de vie, d'éducation semblent, quarante ans plus tard, inconcevables. (...) Un texte superbe qui nous renoue avec le présent et permet de ne pas oublier que l'on aurait pu naître ailleurs… » Marie-Céline Nivière, Pariscope
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