Une chanteuse inoubliable
La presse
Entretien
Figure singulière de la nouvelle chanson française, la pétillante Sophie Térol s’impose comme la digne héritière de Boby Lapointe et Marie-Paule Belle. Cocasse et bouleversante, elle dessine une gourmande galerie de personnages malmenés par les petits drames de la vie. Sur scène, Sophie Térol crée une immédiate complicité avec son auditoire, conquis par la fantaisie et la tendresse de ce malicieux lutin.
Sa voix, les thèmes de ses chansons, sa manière infiniment personnelle et variée de les aborder, devraient en faire à coup sûr une future très grande. Une chanteuse hors du commun, une jeune femme drôle et talentueuse, un O.V.N.I. dans le milieu de la chanson française... Quand vous aurez écouté Sophie Terol, vous ne pourrez plus l’oublier et c’est tant mieux !
Vous avez, semble-t-il, un parcours atypique : pourriez-vous nous en parler ?
Sophie Térol. Oui, je suis née et j'ai crié ouin ! ouin ! Je vis, je respire, je vibre, resplendis. Ouin ! J'aime mon entourage. Je souris, le soleil m'habite. Je suis là pour aimer apporter avec mes petits moyens, avec cette boule de feu douce et lumineuse entre mes mains, qui ne demande qu'à être transmise, offerte, ouin ! Voilà l'objectif de mon petit chemin, et j'ai rencontré des amis motivés ; toute l'équipe de l'Essaïon, Marie Fabry, une femme extraordinaire, qui aime la chanson, la soutient de tout son cœur.
On vous compare parfois à Marie-Paule Belle, d’autres fois à Barbara ou encore à Bobby Lapointe, quelle est celle de ces comparaisons qui vous fait le plus plaisir ?
Aucune. Les trois à la fois. Je suis gênée, et vous remercie de les énoncer. Cela est encourageant. Je suis éblouie par leurs personnages, et ressens du plaisir à les écouter ; ils ont chacun leur personnalité, un parcours merveilleux, un style qui touche, anime, remue, nous interpelle, raconte, nous fait du bien. Ils sont tous trois des artistes, des interprètes, des êtres généreux. Ils sont nos aînés, nos anciens, pour nous autres jeunes artistes ; et nous les respectons, les aimons. Ils prodiguent...
Vous avez dit en février 2004 : « Je vais me consacrer totalement à la chanson pendant un an. Si je n'arrive pas à en vivre, je rechercherai un boulot. » Vous en êtes où aujourd’hui ?
J'ai retiré mon stérilet ! Il y a des projets... Au mois de décembre à l'Essaïon, du 8 décembre au 1er janvier inclus ! un tour de chant avec Michel Glasko... Créer un autre tour de chant pour les enfants, pour la saison 2005/2006 avec les Jeunesses Musicales de France. Tenter une audition pour participer au Festival du Chaînon Manquant, en vue d'une tournée... Écrire de nouvelles chansons. Tout ce qu'il y a de plus stimulant pour un artiste : être sollicitée !
Comment écrivez-vous vos chansons ?
En mangeant un gâteau. Dans le métro. Assise au piano. Assise par terre. En suçant mon pouce. En observant la mer. En observant les amis, les passants, les êtres humains, en écoutant leurs besoins. En collaborant avec des auteurs François Garnier, Laure Lunel, Louise Doutreligne, Sophie Carquain, ma grand-mère. Essayer d'être au mieux une antenne afin de pouvoir transmettre aux autres...
Quels sont vos projets à venir ? Aurons-nous bientôt la chance de pouvoir acheter un CD de vous ?
Il y a à disposition un CD de 17 titres réalisé en live au Sous-Sol avec une équipe talentueuse. Essaïon et le Sous-sol vous proposent un CD de Sophie Térol, mais... vivement le prochain avec Michel Glasko, l'accordéoniste, l'artiste, fin, sensible, à l'écoute, qui a transformé le tour de chant en une étoile filante. Ses arrangements sont subtils, et les chansons, aujourd'hui, prennent une autre dimension."
Entretien réalisé par Louis Paul Astraud, L'internaute, octobre 2004.
"Passant d’une chanson comique à une chanson tendre, mélancolique, la petite Térol est une super grande.(...) Sophie Térol nous tient par son charme et sa fantaisie, par sa façon de communier avec le public. Son nom est à retenir, elle ne devrait pas tarder à se faire une grande place dans le monde des auteurs-compositeurs-interprètes." Jean Pierre Dazelle, La nouvelle République, 14 novembre 2005
"Coquine au langage cru, tragédienne nimbée de poésie, Sophie Térol assume toutes ses envies de chanteuse. (...) En concert, l’héritière de Barbara, Marie-Paule Belle ou Boby Lapointe, est une boule d’énergie, vêtue d’une liquette de mousquetaire. Un rouge à lèvres écarlate pour tout maquillage. Les textes de ses chansons parlent de sujets éternels : l’amour, le désir, la solitude ou la mort. Et c’est le ton qui faite toute la différence. En voilà une à qui les mots ne font pas peur, tous les mots, même les moins corrects, même les plus noirs. Et au bout de soixante-cinq minutes à respirer son air, on quitte le théâtre avec l’impression d’avoir dégusté une barre énergisante." Marie-Claire Raymond, La Nouvelle République, août 2005
"C’est une chanteuse de cabaret renversante et irrésistible (...). Humour décapant, poésie, Sophie chante la vie telle qu’elle est ou qu’elle devrait être, entre joies et peines. Elle chante mais elle joue aussi du piano, la plupart du temps en même temps, ce qui n’est pas plus mal. Sophie Térol sera accompagnée de Michel Glasko à l’accordéon. Toute de blanc vêtue, cette digne héritière de Marie-Paule Belle ou Barbara fait un peu figure d’objet sonore non identifié et pourtant ses chansons sont familières, comme quoi, il y a bien des mystères dans la vie que la vie ne peut expliquer. Son sourire espiègle, son regard pétillant, ses lèvres au rouge étincelant et capiteux et sa voix tout autant rauque, légèrement acide, lyrique ne laissent personne indifférent, ce qui devrait être le lot des tous les artistes dignes de ce nom. (...) " Centre-France - le Berry , 25 août 2005
"Tant dans son physique que dans sa musique, Sophie Térol semble arriver d’une autre planète. Ce petit bout d’artiste représente bien la nouvelle chanson française.
(...) Son style ne ressemble à rien de commun. Ses chansons traitent des petits drames de la vie et de l’amour, à travers de petits portraits. En plus de ses larges modulations vocales, Sophie Maîtrise le piano. Elle sera également accompagnée de l’accordéoniste Michel Glasko.(...) Ses univers très variés et son professionnalisme font de lui un musicien d’exception. Sophie Térol chante les joies et les peines du monde dans lequel nous vivions et Michel Glasko l’accompagne dans ce voyage." La Nouvelle République, 25 août 2005
"On le comprend d’emblée, Sophie Térol est fantasque, voire un peu déjantée. Et c’est précisément ce qui fait son charme. Dès lors, en concert on peut s’attendre à tout. Et justement, sur scène, Sophie Térol, c’est terrible. Seule derrière son piano, elle s’exprime, elle se lâche. Mais attention, avec talent, avec un énorme talent." Jean-Claude Catherinet, le Journal de la Haut Marne, avril 2005
"On l’imagine clown, Sophie Térol. Une bouille, un regard malin, une frange de cheveux qui dissimule mal l’excentrique sous des dehors de « sainte n’y touche ». La voilà qui entre en scène, tout habillée de blanc. Avant qu’elle ne chante, dès qu’il la voit s’installer derrière son piano, le public déjà conquis par cette petite bonne femme sait qu’il va passer un bon moment. Elle chante l’amour tendre et vache à une époque où il n’y en a plus. Un peu gouailleuse de café-concert, à une époque où il n’y en a plus beaucoup non plus. De la verve, de l’humour. (...)" Olivier Bailly, La Scène, mars 2005
"Avis à ceux pour qui chanson française rime avec niaiserie, Sophie Térol pourrait bousculer leurs préjugés.
Il s’agit pourtant, dans la veine franchouillarde, d’une chanteuse seule à son piano, rappelant tantôt Boby Lapointe tantôt la Barbara des débuts.
Sa fantaisie et ses textes crus et pleins d’humour font mouche.
D’histoires explosives en aventures quotidiennes, elle sautille et sa voix suit le mouvement, du plus grave au plus strident. Le prix Chapeau bas de la chanson a récompensé en 2003 la modernité de ce style faussement désuet. Depuis, Sophie balade son sourire gourmand sur les scènes franciliennes. Attention à la contagion." M.L., Zurban, décembre 2004
"Dans une ambiance très cabaret, elle nous campe des personnages loufoques, coquins ou attendrissants avec un indéniable talent de comédienne. Dans le rire, elle rappelle immanquablement Marie-Paule Belle, ou plus encore, la Barbara des tout débuts." Télérama, décembre 2004
"Dès les premières notes se lève un monde d’une déroutante fantaisie qui tranche radicalement avec les platitudes tiédasses et le narcissisme déprimant de certains trentenaires surcotés de l’actuelle chanson française. Sophie Térol s’inscrit dans une tradition où figurent Marie Dubas, la Barbara des premières années, Marie-Paule Belle, Boby Lapointe. Chanteuse-compositeur-interprète, elle se montre tour à tour pimpante et poignante, hilarante et bouleversante, complètement braque et tendrement élégiaque. Entre la bûche de Noël et celle du jour de l’An, un vrai régal !" Albert Algoud, Le Canard enchaîné, décembre 2004
"Sophie Térol n’est pas dans l’air du temps. Elle a un drôle d’air, avec sa tenue toute blanche de vierge effarouchée, qui va très vite vous effaroucher, vous. (...) La voix mutine, plein chant, joue avec le spectateur comme le chat avec la souris. Elle nous tient dans sa main, dans sa voix. Sophie Térol a le côté juvénile, fragile et mordant de la jeune Barbara. Sa drôlerie. Ses partis pris. Il n’y a pas de petits sujets.(...) La mélancolie surgit comme une fleur sauvage. L’humour reprend ses droits immédiatement comme une maîtresse de maison. Les refrains ritournelles s’accélèrent comme lorsqu’un enfant chante de plus en plus vite. Sophie Térol chante follement, comme on aime follement." Yves Jaeglé, Le Parisien, 29 décembre 2004
"Pour qui aime autant l’absurde que la tendresse, Sophie Térol est idéale. Tout autant qu’elle l’est pour qui apprécie la modulation vocale qui lui permet d’incarner des personnages. Dans son tour de chant, le jeu pianistique ne lui sert pas à se trouver une contenance mais affirme des ambiances, renforce l’impact d’une phrase.
Lorsqu’elle se penche vers l’absurde, le jeu avec les sons et les sens des mots, Sophie Térol a l’œil pétillant et une envie gourmande de chanter.(...) " Sylvain Siclier, Le Monde, décembre 2004
"Elle a tout pour plaire la pimpante Sophie Térol. S’accompagnant au piano, elle emporte son public vers de malicieuses destinations. Sa galerie de portraits est relevée et souvent cocasse. Sophie Térol est arrivée il y a quelques mois tel un Ovni. Quittant ses petits boulots, elle a pris une année sabbatique pour savoir si elle pouvait vivre de son art. On la présente comme une chanteuse de cabaret comme il n’en existe plus guère. (...) " R. M., La Croix, décembre 2004
"Un ovni. Elle ne ressemble à personne, sa dérision et son humour sont uniques." Libération, 22 décembre 2004
"Cette chanteuse dévoile à la fois un humour décapant et une profonde poésie. Sa personnalité et son talent vocal lui ont valu d’être comparée à Marie-Paule Belle ou Boby Lapointe." 20 minutes, 14 décembre 2004
"Drôle, malicieuse, déjantée, originale, Sophie Térol est tout ça à la fois. (...) Des amours d’un soir à la vie quotidienne de Sylvie la poissonnière ou bien celle plus trépidante d’une mère de famille en passant par une chanson à la mémoire des fesses de l’un de ses amoureux, elle interprète un répertoire pétillant qui ne nous laisse pas indifférents. Ses textes pleins de fantaisie décrivent un monde farfelu ou romantique avec ses joies et ses peines. Tour à tour, on rigole franchement ou bien on se laisse émouvoir par l’histoire de ses personnages et de ses tranches de vie. (...) Un style décapant et poétique va faire de cette artiste un nom à retenir dans le paysage des chanteurs-compositeurs." Sophie Bonnel, Pariscope, semaine du 8 décembre 2004
"(...) Sophie Térol est un ovni, un drôle de personnage timide et cinglé, désuet et pertinent. S'accompagnant comme une grande au piano, elle chante un répertoire malicieux et fantaisiste (Monsieur Madame), romantique à l'occasion (Je voudrais), voire complètement délirant (Stress), potache (Water Paulo) ou politique (La Poissonnière), à la manière d'une galerie de mini-portraits bien ficelés. Maintenant, l'accordéon de Michel Glasko lui répond, l'enrobe, lui fait même quitter le piano. Plus calme, comme rassurée de ne plus être seule sur scène, Sophie Térol se plante avec aisance devant le micro, dansotte, tournicote. Merci, cocotte." Stéphane Moran & Daphné Kauffmann, Aden, semaine du 8 décembre 2004
"Inclassable héritière des grands du répertoire français, la môme Térol, toute en gouaille et en tendresse, creuse le sillon de son originalité. Une artiste à découvrir d’urgence ! Truculente et émouvante, drôle, fine et sincère, Sophie Térol chante comme on fait des niches aux gens qu’on aime, avec la gourmandise rigolarde d’une enfant ! (...) Cette fausse pataude aux allures de collégienne dessalée interprète avec talent les chansons dont elle compose la musique et écrit les paroles, accompagnée par son piano et par l’accordéon de Michel Glasko. Dessinant en caresses et en éclats de rire les limites d’un univers bien à elle, la chanteuse traverse les thèmes et les ambiances avec une facilité plastique incroyable. Des petits riens du quotidien qu’elle raille avec ironie ou exalte avec poésie jusqu’aux grandes questions de l’époque, elle rompt avec la mode des standards mièvres des trentenaires dépressifs et niais et fait souffler un courant d’air vivifiant sur la chanson française. De la ménagère survoltée à la jeune amoureuse candide, des aventures intérieures de l’Oncle Paul aux joies de l’ivresse du plaisir, des enfants martyrs aux désastres écologiques, elle oscille entre gravité et légèreté et joue ses compositions avec une voix à la tessiture hallucinante et un talent dramatique épatant. Mutine et fatale, pertinente et intempestive, avec, chevillée à l’âme une joie urgente de chanter, cet ovni drolatique a tout d’une grande ! Pétulante et renversante, cette petite bonne femme n’a pas fini de faire parler d’elle !" Catherine Robert, La Terrasse, décembre 2004
"En assistant à un spectacle de fantaisie de Sophie Térol, auteur, compositeur, interprète, tous veulent lui tirer leur chapeau et elle a évidemment obtenu le Prix Chapeau Bas 2003. En s’accompagnant au piano, elle fait défiler ses chansons pétillantes ou poignantes. (...) Elle mélange l’espièglerie d’une petite fille avec le sérieux d’une grand-mère. Sa voix se fond merveilleusement avec le chant du piano. Du début à la fin, c’est un plaisir continuellement renouvelé." Hirofumi Chonan Ovni, journal-franco japonais de Paris, décembre 2004
"Un drôle de personnage, timide et cinglé, suranné et pertinent, avec des airs de Barbara, la coquine des débuts, malicieuse et fantaisiste. S’accompagnant au piano, Sophie Térol peut vous faire rire aux éclats, tout comme vous rendre nostalgiques. Hmmm, que c’est bon…" Stéphane Moran, Aden, semaine du 27 octobre 2004
"Ses doigts courent sur le clavier, son sourire éclate, elle fait des notes, elle fait des bonds. On a compris que plus rien n’arrêtera Sophie Térol, elle arrive, en force, en folie, avec un énorme talent et un personnage timide et fou. Ne ratez pas son passage !" D. Rousseau, Vaucluse l'hebdo, 30 juillet 2004
" Elle nous offre dans son spectacle une véritable sinusoïde des sentiments, basculant du pathétique au comique en deux notes et trois mouvements. L’humour dont ses textes regorgent, ses mimiques, ses clowneries, son expression crue, vraie et sincère font que le rire pendant une heure est garanti. S’ajoute à cela l’énergie qu’elle propage dans la salle et le rapport étroit qu’elle entretient avec son public. On ne peut pas non plus rester insensible aux performances vocales de cette femme, qui passe du grave à l’aigu telle une balle rebondissant, d’une voix stridente et criarde d’enfant pour nous bercer ensuite dans le calme, la douceur et la sensualité. Un répertoire musical d’exception en français et en espagnol qu’elle accompagne au piano, avec un sourire… inoubliable. Enfin une nouvelle scène française à découvrir absolument." Aurore Flaugère, La Provence, 10 Juillet 2004
"(...) Elle chante aussi et encore avec beaucoup d’humour, d’ironie, la vie loin des cucuteries habituelles, des mots crus et des airs entendus. Elle chante du vécu, de l’imaginé aussi mais si près de nous. (...) Elle passe du rire aux larmes l’espace d’une croche, gravit les notes à la vitesse d’un réacteur en chaleur et sombre dans les graves le temps d’un hoquet pour raviver en vous le sourire de vos lèvres. (...) Il est clair qu’avec les armes dont elle dispose, un bel avenir s’offre à elle, il est évident aussi qu’il faudra qu’elle concentre son énergie sur certaines chansons, et qu’elle évite de se cacher derrière des chansons à l’humour décapant comme si elle avait peur de devenir trop sombre. (...) " JM Gautier, La Marseillaise, juillet 2004
"Derrière son piano, elle se fait une tête de cousine mercière en sous-préfecture, avec une tunique blanche à fleurs brodées comme une paysanne roumaine de Matisse. Chanteuse vigoureusement originale, comédienne de la chanson, elle donne à entendre quelques-unes des plus délirantes chansons qu'on ait entendues depuis longtemps des fables amoureuses abracadabrantes, des personnages délicieusement exagérés, des noirceurs ricanantes. (...) En scène, le personnage de Sophie Térol suscite un rire ébahi. Avec son abattage infatigable, ses prodiges aigus, ses voix de dessin animé, son absolue absence de complexes, ses brusques changements d'humeur, elle est une des personnalités les plus neuves et les plus singulières que l'on ait vu apparaître depuis belle lurette." Bertrand Dicale, Le Figaro, 21 juin 2004
"D'emblée, on pense à Marie-Paule Belle. Son côté coquin et sautillant, sans doute. Après deux chansons, on pense à Barbara, celle des toutes premières années, quand elle piochait dans les ritournelles comiques. Mais, au-delà de ces références complètement assumées, Sophie Térol (prix Chapeau bas 2003) est un ovni, un drôle de personnage timide et cinglé, désuet et pertinent. S'accompagnant comme une grande au piano, elle chante un répertoire malicieux et fantaisiste (Monsieur Madame), romantique à l'occasion (Je voudrais), voire complètement délirant (Stress, Water Paulo), à la manière d'une galerie de mini portraits bien ficelés, un rien surannés. Et si, le lendemain, vous chantonnez sans cesse : « Il est où Po-Pol ? Il est où ? », ne vous faites pas de bile, c'est normal." Stéphane Moran, Aden, semaine du 16 juin 2004
"Elle est fraîche, elle est pimpante, elle est drôle. En un mot : originale. Sans avoir l’air d’y toucher, elle distille ses couplets sur le mode humoristique, avec l’adhésion d’un auditoire aussitôt complice. Ce petit bout de femme nous fait passer d’un rire saccadé à l’émotion la plus intense. Rien, ni personne ne lui est indifférent. Par la grâce d’une voix qui atteint souvent des notes surprenantes, elle entraîne l’assistance vers des contrées intimes, là où se projettent sans plus de gêne sa sensibilité et sa pudeur.
Sa peur de ne jamais donner assez lorsqu’elle est en scène relève de l’angoisse permanente. Comme si sa raison d’être, au jour le jour, en dépendait.
Elle joue avec aisance de sa fougue, de sa générosité et d’un humour parfois poussé jusqu’à l’insolence pour tente d’approcher les différentes facettes de ses congénères : des êtres humains drôles et tristes à la fois, acteurs souvent passifs d’un quotidien qui les dépasse, ou romantiques forcenés en prise permanente avec l’hostilité des choses. Bref, un environnement fait d’émotions perpétuelles où prennent place les couleurs de la vie. (...) " Christian Deville Cavelin , Chorus 47, printemps 2004
"Si Boby Lapointe et Marie-Paule Belle avaient eu une fille, elle s’appellerait Sophie Térol. Un mariage de passion et de joyeuse déraison. Dès qu’elle s’assoit à son piano, cette jeune chanteuse, timide à la ville, devient d’une drôlerie extrême et chante les refrains les plus fous, les plus humains, les plus amoureux. Avec sa voix unique, qui monte très haut dans les aigus et redescend vers les graves à la vitesse des montagnes russes, elle joue de ses mots comme on joue sa vie. Ses mots ne sont pas neutres, pas blancs, mais à balles réelles, traçantes, pour dire la rencontre, l’incongruité et la beauté de nos vies. Sophie Térol ne parle jamais d’elle, mais de nous, ses voisins, ses contemporains. Elle enchante les situations les plus embarrassantes et joue de l’insolence comme on provoque la chance. En plein délire, et en plein rire surtout." Yves Jaeglé, Le Parisien, 16 juin 2004
"(...) Sophie Térol est un ovni, un drôle de personnage timide et cinglé, désuet et pertinent. S’accompagnant comme une grande au piano, elle chante un répertoire malicieux et fantaisiste (Monsieur Madame), romantique à l’occasion (Je voudrais), voire complètement délirant (Stress, Water Paulo), à la manière d’une galerie de mini portraits bien ficelés, un rien surannés. Et, si le lendemain, vous chantonnez sans cesse : « il est où Po-Pol ? il est où ? », ne vous faites pas de bile, c’est normal." Stéphane Moran, Aden, semaine du 24 mars 2004
"(...) Quand on la voit arriver, presque timide, avec un visage et un sourire pleins de douceur, on ne peut pas se douter une seconde de ce qui nous attend. L’univers de cette jeune chanteuse est volcanique, son imagination débridée, ses chansons envoûtantes. Elle accompagne au piano ses textes au rythme nerveux, bâtis sur des sujets toujours cocasses, dans une langue riche et crue. (...) En l’écoutant, on pense aussi à Brel tant elle sait parler de choses simples en faisant pétiller les mots comme des bulles de champagne. A les entendre, on pourrait aisément s’enivrer. Les chansons de Sophie Térol qui racontent des petits histoires portant une forte charge émotionnelle, sont douées d’une formidable énergie. Leur poésie est si particulière et si variée qu’on aurait du mal à la définir. Une chose est sûre : on a aucune difficulté à s’en délecter !" Philippe Escalier, Je Paris, 26 mars 2004
"Inclassable héritière, Sophie Térol a sa place dans la famille des originales du répertoire français. Interprète truculente et émouvante des chansons dont elle compose la musique et les paroles, ce petit bout de femme est renversante et irrésistible. Elle chante la vie comme elle va, avec ses joies et ses peines, et sait se garder de la facilité et de la mièvrerie." Catherine Robert, Theatreonline.com, mars 2004
Place du théâtre (quartier de la Mairie) 94130 Nogent-sur-Marne
Voiture : Autoroute A4, au niveau de la Porte de Bercy en venant de Paris, prendre la sortie n° 5 “Nogent-sur-Marne”, rester sur la voie de gauche.