Souad Massi - Raoui

Présentation
La Presse

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Chanteuse : Souad Massi 
Guitares : Souad Massi et Jean-François Kellner 
Basse : Jean-René Zapha 
Batterie : Latabi Diouani

Chanteuse phare de la nouvelle génération d’artistes algériens, Souad Massi nous propose un superbe répertoire où le châabi épouse parfaitement le rock et les mélodies arabo-andalouses. Sa voix colorée aux accents folk, ses textes humanistes et sensibles, expriment avec force son militantisme et son courage. Accompagnée de 2 musiciens, elle nous offre une véritable ode à la liberté.

Sa voix est claire, bien timbrée. Souad Massi, artiste kabyle de 29 ans, chante l’amour avant toutes choses. Guitare en bandoulière, celle dont on parle déjà comme de la “première chanteuse folk du monde arabe“, est née à Alger. Elle y étudie la musique classique arabo-andalouse. Elle apprécie aussi la country, le folk sans oublier le flamenco, à partir duquel elle fonde un groupe qui ne marche guère, puis bifurque vers un rock plutôt hard. Son nouveau groupe “Attakor“ (qui signifie “sommet de la montagne“, en berbère) remporte un franc succès. 

La belle, qui enregistre Souad, son premier album, ne semble pas plaire aux autorités algériennes. Nantie d’une belle âme audacieuse, elle ne mâche pas ses mots, dialogue d’un peu trop près avec son public durant ses concerts live retransmis sur les chaînes de télévision. La voici interdite d’antenne. Peu après, sous de fortes pressions sans visage, elle est licenciée manu militari du cabinet d’urbaniste où elle travaille en qualité d’ingénieur hydraulique. 

Une invitation à Paris en 1999, pour le festival des “Femmes d’Algérie“ tombe à pic. Au public du Cabaret Sauvage venu entendre du raï, Souad Massi sert du rock, du blues, du folk. Elle rape volontiers en arabe et revisite le chaâbi (chant traditionnel). Raoui, son premier album en France, réalisé avec Bob Coke, l’arrangeur de Ben Harper, reste enraciné dans l’Algérie. Dans son univers, mélange de country rock oriental modulé de folk et de salsa, les instruments ne sont pas neutres, dont le gumbri (la basse acoustique venue du Sahara) ou les karkabous (castagnettes en métal).

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La Presse

« Une musique étonnante, chantée par une voix émouvante. Un timbre rare qui module quelques thèmes graves d’une manière plutôt folk, un peu bluesy sur quelques accords soyeux de guitare. La similitude est vite faite : Souad Massi serait une Tracy Chapman algérienne donc. » Libération

« Souad Massi est un cas à part. Son disque Raoui, qui vient de sortir est en effet un objet surprenant si l’on croit que le monde est étanche. D’une beauté salutaire, ses chansons mêlent la grâce du folk et l’âpreté de la langue arabe, la douceur de la guitare et la franchise d’une voix qui n’a peur de rien. » Le Figaro

« Merveilleuse Souad Massi qui nous rappelle que la musique peut être une force de vie. Serait-elle américaine, française ou que sais-je encore, elle nous serait déjà précieuse. Algérienne elle nous devient exemplaire, elle rend les choses un peu meilleures, un peu plus libres. Raoui pourrait bien être le premier disque historique de l’année. » Le Monde de la Musique

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