Spectacle en japonais surtitré en français.
Après deux portraits critiques de la société contemporaine, The Bee et Egg , Hideki Noda retrouve Chaillot avec une fresque inspirée du Japon antique prolongeant sa réflexion sur l’État, les enjeux de pouvoir et la tentation d’une réécriture de l’Histoire.
Sous les fleurs de la forêt de cerisiers occupe une place à part dans la carrière artistique de Hideki Noda. Lors de sa création, en 1989, Hideki Noda a 33 ans et dirige la compagnie Yumeno Yuminsha, fondée quand il était étudiant. La pièce sera reprise en 1992 et en 2001.
Conjuguant deux textes d’Ango Sakaguchi, Noda dessine une parabole mêlant destins individuels, légendes séculaires et histoire politique. Le seizième anniversaire des princesses jumelles, Yonagahime et Hayanehime, donne prétexte à un concours pour la création d’effigies du Bouddha, destinées à les protéger. Les sculpteurs sélectionnés traversent une forêt de cerisiers, symbole à la fois de beauté, de folie et de mort… Ce voyage, à la fois féerique et maléfique, va décider de l’avenir de chacun d’eux. Leurs luttes résolues pour le pouvoir sont mises en perspective avec la Rébellion Jinshin, qui provoqua au VIIe siècle une guerre de succession violente.
Les cerisiers en fleurs offrent un décor enchanteur à cette mise en scène magistrale mobilisant une trentaine d’acteurs de la troupe.
J'ai trouvé la scénographie très belle mais c'est un spectacle trop rétro selon moi, qui n'a pas tellement de résonances avec le monde japonais actuel et le monde actuel tout court, et je trouve vraiment dommage de dépenser des fortunes pour un spectacle comme cela qui ne nous fait poser aucune question, plutôt que de faire venir des dramaturges japonais en prise avec leur temps, alors qu'il y a beaucoup de choses à raconter, j'ai eu la sensation d'un grand gâchis
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J'ai trouvé la scénographie très belle mais c'est un spectacle trop rétro selon moi, qui n'a pas tellement de résonances avec le monde japonais actuel et le monde actuel tout court, et je trouve vraiment dommage de dépenser des fortunes pour un spectacle comme cela qui ne nous fait poser aucune question, plutôt que de faire venir des dramaturges japonais en prise avec leur temps, alors qu'il y a beaucoup de choses à raconter, j'ai eu la sensation d'un grand gâchis
1, Place du Trocadéro 75016 Paris