Sous les pavés la plage

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Quel est donc l'imbécile qui a donné l'ordre aux CRS de faire à évacuer la Sorbonne un certain vendredi 3 mai 1968 déclenchant ainsi une cascade d'évènements qui vont mettre le feu au quartier latin ?

L'imbécile en question n'est autre qu'un bon père de famille sous-sous fifre à Matignon, et qui, par vanité et incompétence, enchaîne gaffes sur gaffes jusqu'à plonger la France dans la grève générale et la chienlit !

Aveuglé par son devoir et l'amour qu'il porte au Général de Gaulle, il ne s'aperçoit pas que sa fille, manœuvrée par un gauchiste opportuniste, a transformé l'appartement familial de la rue Gay-Lussac en Q.G. révolutionnaire. Il ne voit pas non plus que son épouse, travaillée par le démon de midi, est prête à succomber aux charmes d'un beau CRS à la poursuite de Daniel Cohn-Bendit.

 " Sous les pavés, la plage " est une comédie où se mêlent éclats de grenades et éclats de rires au rythme des quiproquos et des évènements historiques de ce mois de mai un peu fou…

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• La Presse

 " Tous ceux qui aiment le général de Gaulle se régaleront de la comédie de Philippe Bruneau et Rita Brandalou. Dans ce " Sous les pavés, la plage " , on est en mai 68 et nos braves étudiants trouvent que, décidément, le Général ce n'est pas cela ! Le Che, en revanche, Lénine, Staline ou Mao, ça c'est des hommes et de vrais démocrates ! Bref, tout le monde en prend pour son grade ! Mais Guy Montagné est tellement craquant en amoureux transi du Général qu'on soupçonne les auteurs - sûrement à tort -d'avoir des partis pris…Montagné a vraiment beaucoup de talent. .Danièle Evenou semble beaucoup plus à l'aise que d'habitude. Elle joue juste et nous offre deux, trois scènes de bourgeoise effarouchée assez cocasses. Leur fille soixante-huitarde, la jolie Mathilde Penin, a le mérite de donner de la personnalité à un rôle vraiment caricatural. Elle devrait faire carrière. Le boulevard, quand il est bon comme celui-ci, peut réconcilier tout un public avec le théâtre. On l'oublie trop souvent. " Jean-Luc Jeener, Le Figaro

 " Guy Montagné et Danièle Evenou sont irrésistibles, mais Mathilde Pénin est la révélation de cette joyeuse comédie, adroitement montée par Jean-Luc Moreau. " André Lafargue, Le Parisien

 " Les pavés volent, la société en prend pour son grade… Rita Brantalou et Philippe Bruneau ont pris pour toile le fond des événements de 68. Dans la salle, on se souvient… Entre éclats de grenades et éclats de rires d'un public tout acquis, Guy Montagné interprète le rôle de " l'imbécile " qui a donné l'ordre au CRS de faire évacuer la Sorbonne. Il ne comprend rien ce pauvre vieux gaulliste. C'est un naïf. Sa femme, Danièle Evenou, travaillée par le démon de midi, est prête à succomber à la charge d'un CRS. Quand à sa fille, Mathilde Pénin, révolutionnaire de la première heure, adolescente en mal d'identité, découvrant l'amour, elle passera du Maoïsme à l'extrême droite. Un divertissement où effets comiques et faits historiques se mêlent et s'emmêlent pour faire rire. " M-C.N, Pariscope

 " La pièce doit autant son succès au génie comique des auteurs qu'à la mise en scène d'un Jean-Luc Moreau toujours aussi créatif. " France-Soir

 " Certains d'entre vous s'en souviennent : mai 68, les pantalons pat'd'éph', les cols pelles à tarte, De Gaulle et " la chienlit " , l'époque où il était interdit d'interdire, etc. Trente-deux ans après, cette comédie parfaitement ficelée vient nous relater le passé en riant. Les plus mal intentionnés le reconnaîtront : Guy Montagné, Danièle Evenou et Mathilde Pénin (véritable révélation) mènent leur révolution, chacun à leur manière, avec un talent incontestable. Travailleurs, bourgeois, étudiants, mobilisez-vous : traité ainsi, le boulevard n'est plus aliénant. " A nous Paris

 " Une comédie pleine d'humour nous fait revivre Mai 68. Cela se passe dans un appartement bourgeois, en plein quartier Latin. Marie-Jo (Mathile Pénin) est une jeune fille de 18 ans qui vit chez ses parents, son père (Guy Montagné), sous-fifre à Matignon, est un fan de De Gaulle. Sa mère (Danièle Evenou) ne travaille pas et est travaillée par le démon de midi. Les manifs éclatent. Marie-Jo devient " Colomba la rebelle " , son copain est Dany le Rouge. Le père veut faire preuve d'autorité, mais à tout faux. Déjà, à la Libération il avait tiré sur la Division Leclerc, la prenant par une patrouille allemande…Il donne l'ordre de " lâcher les troupes " dans la Sorbonne. Pour finir, il choisira de soutenir Lecanuet : " On le tien notre Kennedy français… " comme Pompidou… Cette comédie de Philippe Bruneau et Rita Brantalou, mise en scène par Jean-Luc Moreau, avec d'excellents comédiens, est une grosse farce qui fait beaucoup rire. " Le Télégramme

 " Parfaitement réussie, cette comédie pétillante se révèle être la bonne surprise d'une fin de saison morose. A partir d'un thème original, les auteurs ont concocté un texte d'une redoutable efficacité. Intelligemment mis en scène, les interprètes, tous excellents, parviennent à ne pas confondre rythme et agitation. On notera, en particulier, la prestation de la jeune Mathile Pénin qui fait ici, dans le rôle de Marie-Jo, des débuts prometteurs. A défaut de plage, des vagues de rires vous attendent sous les pavés. Lyne Blancafort " Paris-Avenue

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