Stabat Mater

Avant-propos

Prose chantée à l’église le vendredi Saint, qui rappelle les souffrances de la vierge pendant le crucifiement de Jésus.

Dans une pièce vide, une femme, Marie, attend le juge Cariphe. Ce dernier pourra, peut - être, lui dire où se trouve son fils, Jésus. Pendant cette attente, elle parle de sa vie, des gens qui la partage, qu’elle croise.

Note aux lecteurs

Sous couvert du texte sacré, l ’auteur Antonio Tarantino, lance un regard critique et ironique sur notre société et ses travers. Il nous livre les cris d’une mère, la Mère de toutes les mères, Marie.

Marie est une femme simple, honnête, qui tente de vivre et d’élever son fils, Jésus, le plus dignement. Elle me fait penser à toutes ces femmes, ces mères argentines, libanaises, algériennes… qui pleurent leurs fils que la " politique humaine " leur a volé.

Je n’ai pas souhaité situer l’époque, ni le lieu (costume neutre, pas de décor), car les cris, les pleurs, les angoisses d’une mère, non pas d’époque, de nationalité, ni de lieu appropriés. A la force et à la virilité du texte, j’ai désiré y opposer un corps jeune, d’apparence fragile, et un visage doux.

Ce texte est, à la fois, une homélie et une diatribe et je souhaite, sur fond de musique " rock " et ton décalé, qu’il soit porté par " un petit soldat " dont les offensives sont touchantes et maladroites, mais qui témoignent d’une réelle envie de vivre.

Ludovic Michel.