Concert en latin.
Si le Stabat Mater est bien authentique, contrairement à la multitude d’œuvres apocryphes qui furent attribuées à Pergolesi après sa mort, on connait bien peu de choses sur sa genèse. Cette page poignante d’un musicien disparu tragiquement à l’âge de vingt-six ans donna lieu à une légende comparable à celle du Requiem de Mozart. La tradition voudrait que le compositeur l’ait achevé sur son lit de mort… La réalité semble être bien différente selon de nombreux musicologues et historiens modernes. Il n’empêche que la célébrité de l’œuvre, abondamment exécutée et éditée dès le XVIIIe siècle, contribua pour beaucoup à la gloire posthume de son auteur.
Avec ses arias et ses duos pour soli, tous d’une bouleversante expressivité, cette page appartient bien au cercle restreint des chefs-d’œuvre du répertoire ancien.
Par l'Ensemble Amarillis.
Œuvre composée en 1736
15, avenue Montaigne 75008 Paris