Georges Blanchet, notaire de son état, marié et père de famille, après avoir fui la vérité pendant des années, reconnaît enfin son homosexualité, en fait l’aveu et l’assume. Sa vie marque un tournant. Au-delà des processus législatifs, le nouveau couple qu’il construit avec son futur mari refonde sa relation au monde. C’est sans compter les forces contraires qui viennent remettre en question cette nouvelle façon d’appréhender l’existence.
A travers l’histoire de cet homme, nous entrons de plein pied dans une actualité brûlante… La famille entre dans une ère nouvelle. Une réalité historique inédite.
Par la Compagnie Minuit zéro une.
« Une belle histoire d’amour. Tout est amené avec une certaine délicatesse et on se laisse vite séduire. Le spectacle vaut le coup d’œil. » Pariscope, 17 septembre 2014
« La pièce de Joëlle Fossier touche souvent juste et de manière originale…Frédérique Lazarini l’aborde avec beaucoup de tendresse, de tact et d’humour. » Télérama, 10 septembre 2014
« Sugar surfe évidemment sur l’actualité et l’ouverture du mariage pour tous. Comment construire son couple dans une société pas si égalitaire que ça ? » Yagg, 19 septembre 2014
« Joëlle Fossier raconte tout simplement, avec un réalisme policé, sensibilité et pudeur réunies, une histoire d'amour en déclinant au masculin la thématique classique du " back-street " sous forme d'un huis-clos qui se déroule sous le regard d'une femme compréhensive, attentive et maternelle. » Froggy's delight, 7 septembre 2014
« Légère comme une trame de vaudeville dont elle évite les dérapages par la concision de son écriture et la qualité de ses acteurs, cette pièce offre au spectateur le vrai plaisir d'un délassement comique et une petite étude de mœurs contemporaines sur les formes nouvelles du couple et de la famille que le spectateur suit avec intérêt.» La revue du spectacle, 23 septembre 2014
« On sort du spectacle ravi de cette pièce plaisante, qui manie sans prétention comédie de mœurs et combat sociétal. » Le magazine info, 25 septembre 2014
« Dans une mise en scène réussie où les artifices du théâtre sont clairement assumés, Sugar bénéficie de quatre excellents comédiens totalement investis dans leurs rôles. Un spectacle à découvrir ! » Pink, 22 septembre 2014
« La pièce témoigne d’un changement de société, à travers des personnages complexes interprétés avec conviction par les quatre comédiens dans une mise en scène sobre de Frédérique Lazarini. » visioscène, 28 septembre 2014
Un appartement vide comme un recommencement. Un homme, un homme comme tout le monde, dûment marié et père de famille, se retrouve à la case départ alors que tout a changé dans sa vie, y compris et surtout, le regard qu’il porte sur lui-même. De « coupable idéal » Georges Blanchet s’est mué en homme libre ! Au terme d’une alchimie intérieure complexe, il n’hésite pas à « scénariser » sa déclaration d’amour pour l’affirmer haut et fort : Désormais, il s’assume et le bonheur lui va bien ! Pris dans un halo de lumière, un baiser devient la preuve par l’image de cette nouvelle sincérité. Une émotion traverse deux êtres dans une étreinte encore « sensible » au qu’en dira t-on.
Qu’en dira t-on ? Tout est là.
Les personnages arpentent une autre rive. Une terre encore inconnue… La multiplicité des amours dont l’audace est la clef. Le spectateur a le privilège d’assister à cette heureuse métamorphose qui n’en soulève pas moins des questions essentielles sur les futures relations humaines. William affiche une maturité qui le prédispose à devenir père. L’autorité parentale, adoption incluse, acte de responsabilité de chacun.
Au-delà d’un coming out salvateur, « Sugar, libre et gay » c’est l’histoire d’un collectif très soudé, amical, passionné, rétif à l’embrigadement mais constructif, marqueur de notre époque et qui interpelle sur la réalité d’un fonctionnement social vieillissant. Dans l’ordre de la surprise, un des protagonistes surpris lui-même relance l’idée que le péril n’est pas tari, que le danger guette.
Epopée libératrice, la soirée que passent ensemble Georges, William, Adèle et Pierre a un caractère tout à fait exceptionnel. Coups d’éclats, coups de gueule, coups de sang, coups de chaud… Une profonde et réelle empathie lie les acteurs à leurs personnages et les personnages entre eux.
La diversité, la singularité, le droit à la différence, exigent une ouverture d’esprit totale dans un espace ouvert. Une manière d’être inhabituelle, hors code et hors cadre. Une énergie sans entraves, vibrante, simple, chaleureuse.
Frédérique Lazarini
7, rue des Plâtrières 75020 Paris