Une guide fait visiter la fameuse cave du Tabou à des touristes avides de connaître toutes les facettes de Saint-Germain-des-Prés. La cave est occupée par Boris Vian et ses amis, qui pratiquent la trompette et la célèbre danse be-bop.
Tabou est une pièce en trois actes.
Dans le premier acte, une guide fait visiter la fameuse cave du Tabou à des touristes avides de connaître toutes les facettes de Saint-Germain-des-Prés. La cave est occupée par Boris Vian et ses amis, qui pratiquent la trompette et la célèbre danse be-bop. On est dans les années 1950, la mode est aux existentialistes, aux surréalistes et aux pataphysiciens ! Les répliques les plus folles et les plus iconoclastes fusent, on est dans la provocation et l’absurde joyeux, dérangeant. Face à la guide estomaquée, Boris Vian propose ses chansons les plus osées, comme Le Déserteur, La Java des bombes atomiques, Le Petit Commerce, ou J’suis snob. Le premier acte se termine par une catastrophe nucléaire, que Boris Vian pressentait !
Dans le deuxième acte, trente ans après – en 2050 donc –, des spéléologues retrouvent les protagonistes irradiés. On aborde une période plus noire, où s’entremêlent poésie de l’espoir et poésie du désespoir, avec la mémorable chanson Les Joyeux Bouchers de La Villette, qui fait écho à la peur et à l’obsession de Boris Vian face au péril d’une troisième guerre mondiale.
Dans le dernier acte on revient à une période plus optimiste, plus joyeuse, où Boris Vian et ses comparses subliment leur peur en joie et en espoir, se transforment en « voyagers » et partent à la conquête d’un nouveau monde, plus libre, plus lumineux, où le bonheur sera possible.
Dans un lieu mythique, la vie de Saint-Germain ressuscite avec bonheur, sur fond de chansons, danses et réflexions des années post guerre mondiale. Une troupe très complémentaire et plein d’entrain, un spectacle intéressant.
Cette pièce restitue avec beaucoup d'entrain, la joie de vivre, parfois désespérée des surréalistes et des "pataphysiques". J'avoue avoir beaucoup appréciée cette première partie. La seconde, projection vers un monde futuriste apocalyptique, m' a un peu moins convaincue. L'ensemble reste, cependant, un agréable moment.
Du chant, de la danse, du jeu, l'ensemble par une troupe très complémentaire. Le lieu ce prête parfaitement à cette évocation. Son et lumière sont parfaitement maîtrisés.
dommage très peu de spectateurs pour assister à ce bon spectacle dans ce sympathique théâtre
Pour 4 Notes
Dans un lieu mythique, la vie de Saint-Germain ressuscite avec bonheur, sur fond de chansons, danses et réflexions des années post guerre mondiale. Une troupe très complémentaire et plein d’entrain, un spectacle intéressant.
Cette pièce restitue avec beaucoup d'entrain, la joie de vivre, parfois désespérée des surréalistes et des "pataphysiques". J'avoue avoir beaucoup appréciée cette première partie. La seconde, projection vers un monde futuriste apocalyptique, m' a un peu moins convaincue. L'ensemble reste, cependant, un agréable moment.
Du chant, de la danse, du jeu, l'ensemble par une troupe très complémentaire. Le lieu ce prête parfaitement à cette évocation. Son et lumière sont parfaitement maîtrisés.
dommage très peu de spectateurs pour assister à ce bon spectacle dans ce sympathique théâtre
8, rue de Nesle 75006 Paris