Sur le plateau, deux femmes assises face public mangent des graines de tournesol et semblent s’amuser de cette situation quotidienne un peu absurde. Le chant et la danse éclatent brusquement et enveloppent l’espace. Ces pas, ce sont ceux de la chorégraphe et danseuse María del Mar Suárez, dite La Chachi ; cette voix, elle appartient à la chanteuse Lola Dolores.
Dans le cadre de la 23e Biennale de danse du Val-de-Marne.
Sur le plateau, deux femmes assises face public mangent des graines de tournesol et semblent s’amuser de cette situation quotidienne un peu absurde. Le chant et la danse éclatent brusquement et enveloppent l’espace. Ces pas, ce sont ceux de la chorégraphe et danseuse María del Mar Suárez, dite La Chachi ; cette voix, elle appartient à la chanteuse Lola Dolores. Ensemble, elles donnent vie au Taranto, un palo de flamenco originaire de la zone minière d’Almería. Le chant y est primitif, simple, sec, sans guitare, né de l’urgence de faire vibrer son âme. Mais dans ce Taranto-là, les artistes livrent une interprétation où s’immiscent irrévérence et humour. La chorégraphie s’y déploie tel un tourbillon ; les frappes des talons résonnent en boucle quand le chant monte en puissance et en grâce. La scène devient alors le lieu d’un spectacle drôle et fiévreux.
« Une proposition transgressive où drame et comédie se conjuguent. » Expoflamenco
106, rue Brancion 75015 Paris