Un ex-agent décontaminateur exhume ses souvenirs : Barbès, la disparition de sa brune, ses missions, la danseuse brésilienne... et sans vouloir brosser le portrait de sa ville, de son époque ou de lui-même, c’est ce qu’il fait. Il le fait sec, cru, avec le talent des ratés.
Chanson de geste carbonisée, dentifrice, plomberie, kebab, petite culotte, les tribulations d’un loser dans Paris qui scintille pas.
Dans ce texte sec et charnel, la mélancolie prend le métro et la langue a du corps. Les mots qu’il puise, les silhouettes qu’il dessine, c’est aux heures des initiés que Nicolas Flesch va les chercher. Il incarne ses textes, nouvelles, poèmes ou proses, chargés de réalités incandescantes. Tel l’aède, c’est toujours en musique, que tout prend vie.
5, rue du Plateau 75019 Paris