Une rencontre éblouissante
Chanter les chansons de Ferré
La presse
" La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique (...) Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations. A l'école de la poésie, on n'apprend pas : on se bat. " Léo Ferré
Michel Hermon va puiser aux sources de la poésie les plus infimes détails du verbe pour leur restituer autant de puissance évocatrice que leur rythme et l'équilibre de leurs rimes. Avec juste ce qu'il faut d'éclairages intelligents, avec une voix qui joue sur tous les registres, il incarne sans les surcharger les textes qu'il sert.
Après Edith Piaf et Marlène Dietrich, la rencontre avec Ferré ressemble pour Michel Hermon à un rendez-vous prévu de longue date. Comme l'évidence d'une complicité entre deux artistes très différents, pourtant réunis par l'amour des mots et la joyeuse insolence de ceux qui portent très haut leurs révoltes et leurs utopies d'un monde meilleur. Et puis, il y a le théâtre. Michel Hermon a été comédien, avant d'être metteur en scène et directeur de troupe. Le chant, auquel il se consacre depuis maintenant une quinzaine d'années, cet artiste à la sensibilité aiguë ne le conçoit que sur scène, créant à chaque spectacle un univers différent…
Pour Ferré, il a choisi la sobriété du noir, afin de mettre en valeur quelques unes de ses plus belles chansons : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, Paris canaille, Jolie môme, Avec le temps, Thank you Satan, qui donne son titre au spectacle. Les arrangements musicaux, concoctés par Gérard Barreaux à l'accordéon et Pierre Michel Sivadier, restent fidèles aux harmonies originales du chanteur
Quant à la mise en scène, c'est Caroline Loeb, chanteuse elle aussi et actrice, qui suit Michel d'un œil attentif. Au final, un spectacle d'une émotion rare, où l'interprète, avec une humilité et un talent parfaits, sert magnifiquement l'œuvre du maître.
« Après ma longue fréquentation de Piaf et ma récente rencontre avec Marlène Dietrich dans un cabaret de New York, chanter les chansons de Ferré, pour moi c’est aussi changer de point de vue comme interprète, en échappant cette fois à l’obligation d’invoquer, de faire apparaître un mythe. Car Ferré, si magique fut-il, me semble avant tout aujourd’hui un musicien et un poète. » Michel Hermon
« Héritier fidèle d’une certaine chanson française, Hermon n’en impose pas moins sa personnalité, homme de scène et de texte, tout en intelligence vive et en sensibilité à fleur de peau, formé à l’école du théâtre. » Didier Mereuze, La Croix, mai 1998
« Un spectacle intense, qui exprime toute la force de Ferré qui aiguisait les mots comme une arme contre la médiocrité… » E. Sonolet, Var-Matin, Octobre 1999
« Sa voix est chaude, profonde, sans fioriture. Les mots qu’il prononce donnent parfois la chair de poule. Ils font naître une émotion, qui comme une vague, emporte tout sur son passage (…). Un moment de bonheur. » V.O., Le Dauphiné Libéré, avril 2000
13, rue Maurice Labrousse 92160 Antony
Voiture : par la N20. Après la Croix de Berny suivre Antony centre puis le fléchage.
15 min de la porte d’Orléans.
Stationnement possible au parking Maurice Labrousse (gratuit à partir 18h30 et les dimanches), au parking du Marché (gratuit pendant 3h après validation du ticket de parking à la caisse du théâtre) et au parking de l’Hôtel de ville (gratuit pendant 1h15).