Hugo commence à écrire sa pièce en 1869, en partie en réponse aux mouvements antisémites qui sont en recrudescence, mais aussi comme un engagement contre le pouvoir absolu et son hypocrisie, son cynisme et sa violence. L’enjeu politique, conjugué à la perspective morale, se double d’une réflexion métaphysique et théologique sur le salut des âmes et la complexité des liens qui unissent le politique, le spirituel et le religieux. Cette ambition explique sans doute, outre la durée de gestation de la pièce, la construction un peu difficile de l’ensemble. Elle appartient au Théâtre en liberté par le bouleversement des données historiques (rencontre improbable entre Torquemada, le pape Borgia et François de Paule ; expulsion des juifs antidatée), par l’éclatement de sa forme, (tant au niveau prosodique que dans la structure de la pièce), dans la violence des contrastes et dans la présence emblématique du bouffon. Pièce shakespearienne par sa thématique et par son pessimisme, elle multiplie les morceaux de bravoure. Le roi Ferdinand et la reine Isabelle règnent sur une Espagne qui n’est pas encore entièrement reconquise : les Arabes tiennent encore Grenade. L’Espagne libérée n’est pas non plus entièrement unifiée sous un souverain. L’héritier du trône de Burgos, orphelin, a été mis en secret à l’abri dans un cloître, dès son plus jeune âge, avec l’infante d’Orthez ; les jeunes gens s’aiment d’un amour pur. Dans le même cloître s’est réfugié un moine illuminé : Torquemada. Celui-ci est habité par l’obsession de sauver l’humanité de l’horreur de l’enfer. Accompagné de son bouffon et d’un marquis, le roi vient incognito dans le couvent ; la jeune et belle infante captive ses yeux. Condamné pour hérésie, Torquemada est enterré vif, mais est sauvé par les deux enfants. Il part pour Rome recevoir l’aval du pape en vue de son grand dessein : amender une Église en décadence morale et relever les bûchers de l’Inquisition.
Je suis de votre avis, cette comme toutes celles de cette excellente troupe du THEATRE DU NORD OUEST mérite le déplacement, ce théâtre donne toujours ou souvent des "intégrales d'un auteur, c'est la première fois que je "prends un passeport", mais je ne le regrette absolument pas....L'homme de ma vie, dans l'intégrale de V. HUGO, est aussi remarquablement interprétée par une comédienne toute en féminité, sensibilité, qui traduit bien la complexité et difficulté d'être la maitresse d'un homme tel qu'HUGO. Marion Delorme est aussi à voir, et faire un peu plus de pub, pour cette troupe et ce théâtre de passionnés, de qualité plus qu'exceptionnelle, je les adore !!!!!!
Je viens d'avoir le plaisir d'assister a une représentationde torquemada. Cette pièce a été pour moi un véritable bonheur, un grand moment de plaisir. Certes, je ne suis pas un habitué du théâtre, je préfère habituellement et de loin le cinéma, mais cette pièce, cette mise en scène le tout accompagné de la sobriété de l'interprétation des comédiens ainsi que de la sincérité de celle ci ont eu raisons des quelques doutes qui m'assaillaient encore. Torquemada pourrait bien être la pièce qui risque de me réconcillier avec le théâtre que j'ai finalement déserté depuis bien trop longtemps.
Je suis de votre avis, cette comme toutes celles de cette excellente troupe du THEATRE DU NORD OUEST mérite le déplacement, ce théâtre donne toujours ou souvent des "intégrales d'un auteur, c'est la première fois que je "prends un passeport", mais je ne le regrette absolument pas....L'homme de ma vie, dans l'intégrale de V. HUGO, est aussi remarquablement interprétée par une comédienne toute en féminité, sensibilité, qui traduit bien la complexité et difficulté d'être la maitresse d'un homme tel qu'HUGO. Marion Delorme est aussi à voir, et faire un peu plus de pub, pour cette troupe et ce théâtre de passionnés, de qualité plus qu'exceptionnelle, je les adore !!!!!!
Je viens d'avoir le plaisir d'assister a une représentationde torquemada. Cette pièce a été pour moi un véritable bonheur, un grand moment de plaisir. Certes, je ne suis pas un habitué du théâtre, je préfère habituellement et de loin le cinéma, mais cette pièce, cette mise en scène le tout accompagné de la sobriété de l'interprétation des comédiens ainsi que de la sincérité de celle ci ont eu raisons des quelques doutes qui m'assaillaient encore. Torquemada pourrait bien être la pièce qui risque de me réconcillier avec le théâtre que j'ai finalement déserté depuis bien trop longtemps.
13, rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris