" Eh bien, mes amis, je suis d’avis d’empoisonner simplement le roi en lui fourrant de l’arsenic dans son déjeuner… " Père Ubu. La grossièreté, la lâcheté, la tyrannie et la guerre. C'est ce qui se produit quand Père Ubu s'empare du trône de Pologne en tuant le roi. Cette pièce surréaliste d'Alfred Jarry est toujours de l'actualité : un pamphlet universel contre la bêtise humaine.
Quelque part - c’est-à-dire n’importe où - il était une fois - c’est-à-dire qu’on ne sait pas très bien si c’est pour de vrai - un couple d’affreux : mère Ubu et son gros Père Ubu de mari. Elle est avide, tyrannique, sans scrupule. Il est niais, lâche, grossier. Elle rêve du pouvoir « À ta place ce cul, je voudrais l’installer sur un trône. Tu pourrais augmenter tes richesses, manger fort souvent de l’andouille et rouler carrosse par les rues. » Lui, il tuerait pour… de l’andouille. De l’andouille oui !
Ces deux affreux tuent le roi et installent leur postérieur sur le trône de Pologne. L’appétit de gros Père Ubu est insatiable. Il perd les pédales et passe à la trappe tout ce qui bouge à contresens.
Le destin est en marche. Il s’en suit une guerre. « Vive dieu ! Voilà qui est noble ! »
Cette pièce surréaliste d’Alfred Jarry est toujours d’actualité : un pamphlet universel contre la bêtise humaine.
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