Brahms a tout juste trente ans lorsqu’il entreprit la composition de son Requiem allemand. La genèse de l’œuvre s’étend de 1854 à 1868. Cette page magistrale, profondément originale, est sans précédent dans l’histoire de la musique allemande et n’a rien d’un requiem traditionnel. Il s’agit plutôt d’une musique funèbre, sans pour autant être une véritable messe des morts.
D’où l’importance du mot « Ein ». Le compositeur écrivit d’ailleurs « qu’en ce qui concerne le titre, j’avoue que j’enlèverais volontiers le mot « allemand » pour le remplacer tout simplement par « pour l’humanité ».
Pour cette page grandiose au souffle indéniablement universel, Philippe Herreweghe et les forces conjointes de l’Orchestre des Champs-Elysées et du Collegium Vocale Gent devraient porter haut le message originel du compositeur.
Brahms : Quatre chants sérieux op. 121
Un Requiem allemand
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