En 1837, quand Alfred de Musset écrit Un caprice, il ignore le succès que ce petit proverbe de salon va rencontrer auprès d’un large public. La pièce, qui passe inaperçue lors de sa publication, triomphe dix ans après sur la scène de la Comédie-Française et n’a cessé depuis lors d’être reprise.
Alfred de Musset est un dramaturge atemporel : dans Un caprice, il scrute le cœur humain et l’étudie avec fantaisie et profondeur, explorant ses thèmes de prédilection, le badinage amoureux, la désillusion, l’humour, la galanterie.
Ce n’est pas une comédie datée, même si Musset y parle de son temps. Musset est moderne en ce qu’il démontre que les caprices – les aventures, les passades, les amourettes – ne sont pas la propriété exclusive des hommes : les femmes aussi doivent s’affirmer dans leur désir d’être au monde et de choisir leur vie.
L’esthétique du spectacle, située dans les années 20, entre émancipation féminine et goût pour le divertissement, fait le lien entre la pièce, notre époque et notre modernité. La scénographie inspirée de l’esprit de l'œuvre de Sonia Delaunay met en lumière la profonde fantaisie de l’auteur.
Musset excelle dans l’art du proverbe. Ses saillies mêlent vivacité, ironie et lyrisme. Cette pièce témoigne des géniales qualités dramaturgiques de Musset comme de son sens aigu de la psychologie féminine.
" Trois acteurs excellents. (...) Un très beau moment, incisif avec grâce " . Gilles Costaz
" Grand spécialiste de Musset, Sylvain Ledda nous plonge avec intelligence dans l'œuvre. " Jean-Luc Jeener, Figaroscope
" Ce caprice se déguste sans modération, comme un macaron à l’heure du thé : de la couleur, du raffinement, de la saveur, de la consistance. (...) C'est un régal " . Cécile Beyssac, Froggy's delight
" Sans toucher un mot de la pièce, trois jeunes comédiens épatants font ressortir toute sa modernité " . Franck Bortelle, Theatrorama
" Les interprètes donnent au texte tout son piquant (...) Nous le conseillons à tous les professeurs de lettres, pour leurs élèves. Une soirée à Essaïon, ne saurait être « une soirée perdue », au contraire ! " . Danielle Dumas, en marge du théâtre, Coups de cœurs et commentaires.
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