Quatre courtes pièces adaptées des nouvelles d'Andrée Chedid qui nous parlent d'amour, de haine, de solitude, de peur, mais aussi et surtout d'espoir ! Dire les maux par les mots pour garder la force d'aimer et de rire...
" -Il y a un malentendu, vous ne le sentez pas? Il y a quelque part un malentendu.
- Mère ne revenons pas là-dessus ils ont le sang des nôtres sur les mains, nous ne
partagerons rien avec eux !
Mais pourquoi est-ce que tu parles toujours de ça ?
- Parce qu'on ne peut pas vivre sans espérance, comprenez-vous ? "
Note de mise en scène
Monter un spectacle de théâtre, faire une mise en scène, c'est poser un acte. Il ne peut y avoir de mise en scène sans un engagement personnel du metteur en scène ou du directeur artistique d'une compagnie.
Nous sommes convaincus de la nécessité du théâtre dans notre société.
Qu'il s'agisse de divertir, d'interpeller, de choquer ou d'émouvoir: le théâtre est parole.
Il est une femme de parole Andrée CHEDID, qui à travers ses nouvelles et ses romans, avec la tendresse, la poésie, la révolte et l'espérance qui s'en dégagent, nous invite à ne pas fermer les yeux sur le monde qui nous entoure. La compagnie du Bélouga n'existe que pour donner corps à cette volonté de dire les mots et les maux.
Notre nouveau spectacle réunit quatre nouvelles d'Andrée CHEDID: Un jour 1' ennemi, L' écharpe, La mort au ralenti et La longue patience. Quatre nouvelles, quatre ambiances différentes.
Ces textes nous parlent d'amour, de solitude, d'intolérance, d'espoir d'intégrisme, de partage et de réconciliation. Du parlé vrai, avec des mots simples pour aller au coeur du spectateur, le toucher sans être larmoyant, ni culpabilisateur. Et en cela rester fidèle à Andrée CHEDID.
Ces nouvelles, aux thèmes lourds d'actualité, nous ont évoqué la Bosnie, I'Algérie ou l'Azerbaïdjan. Nous n' avons pas voulu les dater ou les situer au niveau des costumes et des décors mais nous avons donné une couleur, un esprit, des étoffes qui les rappellent.
Nous avons fait appel à Henri Demilecamps pour créer une musique originale. Un thème récurrent a été créé puis décliné selon les pays évoqués.
Le rire amer du Bélouga, Fréhel la goualante de 1' indomptée, Station des oubliés sont les précédents spectacles de la Cie du Bélouga. Avec Un jour peut-être, nous restons dans la même volonté de partager tendresse, humour, révolte et humanité.
Taïra
80, rue Villier de l'Isle Adam 75020 Paris