Molière 2014 de la révélation masculine pour Grégori Baquet.
Wahab est réveillé en pleine nuit par un coup de téléphone lui apprenant que sa mère, malade d’un cancer, agonise. En s'acheminant vers l'hôpital, Wahab se prépare à dompter la mort, à nouveau, la dernière fois il avait 7 ans. Tout le mène à ce face à face avec la mort, avec sa peur d’enfant, qu'il doit terrasser pour enfin se libérer. Le chemin de Wahab est un chemin douloureux, où se côtoient l’innocence, la colère, l’incompréhension, la tendresse et aussi l'humour.
« Une vraie révélation ! Magnifique comédien qui trouve ici un rôle en or, Grégori Baquet se glisse dans les mots et l'univers de Wadji Mouawad, mis en scène par Catherine Cohen. » Zibeline
« Seul en scène, le comédien Grégori Baquet, dévore l'espace par l'intensité de son jeu.Et recompose, devant un public captivé, une mémoire blessée par le souffle de la guerre. » Le Pèlerin
« Petit bijou, très efficace. C'est très beau les mots sont forts, les mots sont justes, les mots sont bouleversants. Ce Wahab, si convaincant est incarné avec brio par Grégori Baquet. Un texte coup de poing, Vous sortez à la fois K.O et heureux. » Vincent Josse, France Inter
« Un travail d'orfèvre méticuleux. Il y a très longtemps que la parole de Mouawad n'avait été portée avec autant d'intelligence. » La Scène, Le coups de cœur des critiques, Stéphane Capron
« Grégori Baquet empoigne brillamment le verbe de Wajdi Mouawad. Bouleversant. Une mise en scène subtile et intelligente. Ce magnifique spectacle est une explosion que l'on prend en plein cœur. » Pariscope
« C'est formidable. Modeste et remarquable. Très grand travail de lumière. Une pièce qui évolue. On ne pleure pas, pas de pathos. » Le masque et la plume, France Inter
« Un travail d'orfèvre méticuleux. » Les Choix culturels du week end, France Inter
« Catherine Cohen s'est saisie d'Un obus dans le cœur, le texte de Wajdi Mouawad, pour offrir à Grégori Baquet un rôle formidable dans lequel il excelle. » Kiosq TV
« Une interprétation remarquable. » Figaroscope
« Grégori Baquet donne beaucoup de rage et de sensibilité au personnage. Il joue avec finesse toutes les étapes de ce chemin initiatique. » Télérama TT
« Le comédien joue avec une puissance impressionnante. Très belle langue, interprétation remarquable. Un grand moment d'art dramatique. » Le Figaro
« Grégori Baquet, acteur à couper le souffle. » Le Point
« Personnage incarné avec brio par Grégori Baquet dans un mise en scène sobre. » Paris Capitale
« Grégori Baquet brille aux Déchargeurs. » Direct matin
Un obus dans le coeur est un voyage. On passe en un clin d’oeil d’une tempête de neige au Québec à une rue bondée du Liban ou encore à une salle d’attente d’un hôpital. On traverse la vie de Wahab, on découvre le secret enfoui de son enfance, le mystère de son adolescence, l’origine de sa vie d’adulte. Ce voyage a la particularité de mêler le réalisme et le poétique, le naturalisme et le merveilleux. Comme un conte dont Wahab est tour à tour le narrateur et le héros, Un obus dans le coeur est un chemin initiatique, une mue, un passage de l’enfance à l’âge d’homme. Il convoque les cauchemars de l’enfance, les troubles de l’adolescence et les traumatismes de l’Histoire, pour nous montrer que le chemin vers l’adulte c’est avant tout comprendre son histoire, la regarder avec lucidité pour l’accepter pleinement, entièrement et être libre. C’est ce voyage que j’ai eu envie de partager.
Catherine Cohen
On ne sait jamais comment une histoire commence. Je veux dire que lorsqu’une histoire commence et que cette histoire vous arrive à vous, vous ne savez pas, au moment où elle commence, qu’elle commence. Je veux dire... Je veux dire que vous n’êtes pas là, à marcher tranquillement dans la rue et tout à coup, vous vous dites : tiens, voilà, une histoire qui commence. Je veux dire, on ne le sait pas... puis, lorsque finalement on réalise qu’on est embarqué dans une histoire, on ne sait pas comment tout ça va se terminer. Personne ne peut savoir. C’est seulement à la fin. Lorsque tout est consommé, qu’on ouvre les yeux et qu’on se dit : l’histoire est terminée. Elle est terminée et parce qu’elle est terminée, vous vous mettez à entendre le silence, le grand silence qui a failli vous noyer. C’est comme ça. Alors, pour conjurer le silence, on tente de trouver les mots. Pour raconter. Même si c’est n’importe quoi, mais un mot qu’on trouve au fond de soi, c’est comme une oasis au milieu du désert. On se précipite dessus et on le boit. On boit le mot.
excellent !
Le comédien vit ce texte douloureux devant nous. Il est beau de toute la sensibilité qu'il dégage et on ne peut quitter ses yeux d'un instant ! A voir !
un magnifique monologue de Wajdi Mouawad, un interprète intense, de beaux effets visuels d'une grande simplicité. il faut voir ce spectacle.
Pour 2 Notes
excellent !
Le comédien vit ce texte douloureux devant nous. Il est beau de toute la sensibilité qu'il dégage et on ne peut quitter ses yeux d'un instant ! A voir !
un magnifique monologue de Wajdi Mouawad, un interprète intense, de beaux effets visuels d'une grande simplicité. il faut voir ce spectacle.
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris