Léna, une ancienne danseuse étoile, attend le retour de Paul, son fils, comme chaque jour, comme à chaque instant, éperdument, et depuis si longtemps. Mais les retrouvailles de ces deux-là, qui ont l’air, pourtant, de tant s’aimer, sont bien vite et étrangement ponctuées des mouvements d’humeur de Paul.
Léna, une ancienne danseuse étoile, attend le retour de Paul, son fils, comme chaque jour, comme à chaque instant, éperdument, et depuis si longtemps. Un « maman » lancé depuis la rue, devant sa maison, vient ce matin déchirer sa solitude. C’est bien lui ! C’est son Paul qui revient la voir, après, semble-t-il, des années d’errance. Mais les retrouvailles de ces deux-là, qui ont l’air, pourtant, de tant s’aimer, sont bien vite et étrangement ponctuées des mouvements d’humeur de Paul.
Le dialogue qui va alors se tisser entre eux va raviver des souvenirs occultés, cocasses ou tragiques, et soulever peu à peu des secrets insoupçonnables…
J’ai écrit Une étoile avec la voix si déchirante de Piaf qui rodait autour de moi en chantant : Sans amour on n’est rien du tout. Rien. Non. Au soir de sa vie, que serait Léna sans l’amour qui la lie à Paul, son fils, pourtant parfois si dur avec elle, que serait-elle, oui, sans cet amour qui la tient debout autant que par moment, il la fait vaciller ? Et sans l’amour qui la liait à son compositeur de mari, lui dans la lumière éclatante et écrasante de la gloire, elle dans celle plus ténue, qui l’éclairait lorsqu’elle dansait, modeste sujet, sur la scène de l’opéra, qui Léna aurait-elle été ? Et sans son amour, celui-là chevillé au corps, de la danse justement, qu’elle pratiqua ensuite jusqu’aux sommets, jusqu’à, nous dit-elle, broyer son corps et sa tête, qu’aurait-elle été ? J’ai voulu parler de cela. D’amour. De cette aspiration tendue en nous tel un arc notre vie durant dès l’instant où nous venons au monde jusqu’au moment de le quitter. Parler d’amour. Oui. Et particulièrement ici, d’amour maternel. De cette submersion absolue, parfois si dure à concilier avec nos ambitions, nos vies, et qui tissera le fil du dialogue de Léna et de son Paul, jusqu’à, j’espère, rejoindre l’étoffe, dont, tous, sommes un peu faits...
Isabelle Le Nouvel (autrice)
Quand mon amie Macha Méril m’a fait lire « Une Étoile », la pièce d’Isabelle Le Nouvel qu’on venait de lui proposer, j’ai aussitôt pensé qu’il fallait absolument qu’elle la joue, mais aussi que je pourrais proposer une manière de la mettre en scène. Au théâtre j’aime les images, les sons, les évocations et les chocs esthétiques. Mon imaginaire s’ébat particulièrement dans le théâtre musical et visuel. D’où l’importance des lumières, des changements rapides. Cette forme d’art total n’éclipse pas la profondeur des situations et des personnages, au contraire, elle les épouse et les valorise, en entrainant les spectateurs de surprise en surprise, d’émotion en émotion. Les musiques de Giselle d’abord, puis de Caldara accompagneront la psychologie et le mystère du récit, tout en baignant les comédiens dans l’intensité du contrepoint baroque. Ce sont ces mariages artistiques qui permettent au théâtre contemporain de trouver toute sa force.
Stefan Druet Toukaieff (metteur en scène)
Cette pièce donne l' impression de nous faire glisser dans un monde tout à la fois onirique et étrange. De la tendresse, de la solitude et une poésie presque alchimique qui permet à des acteurs de qualité de nous faire basculer dans l'irréel.
Sur un thème universel, l’amour avec un grand A, ce spectacle réussit le tour de force de nous entraîner d’émotions en surprises à travers l’interprétation forte et bouleversante des acteurs et un texte magnifique.
Pièce romantique illustrant avec art et force l'amour maternel éperdu. Magnifiquement écrite; merveilleusement interprétée; MACHA MERIL nous touche au coeur par sa dignité dans sa solitude. La jeune danseuse apporte, par sa chorégraphie, légèreté et lumière sur une musique sublime, en alternance avec les moments plus obscurs. A voir absolument pour tout cela et pour l'originalité du thème terriblement touchant qui interpelle et surprend notre sensibilité, et le suspens jusqu'à la dernière minute.
Pour 3 Notes
Cette pièce donne l' impression de nous faire glisser dans un monde tout à la fois onirique et étrange. De la tendresse, de la solitude et une poésie presque alchimique qui permet à des acteurs de qualité de nous faire basculer dans l'irréel.
Sur un thème universel, l’amour avec un grand A, ce spectacle réussit le tour de force de nous entraîner d’émotions en surprises à travers l’interprétation forte et bouleversante des acteurs et un texte magnifique.
Pièce romantique illustrant avec art et force l'amour maternel éperdu. Magnifiquement écrite; merveilleusement interprétée; MACHA MERIL nous touche au coeur par sa dignité dans sa solitude. La jeune danseuse apporte, par sa chorégraphie, légèreté et lumière sur une musique sublime, en alternance avec les moments plus obscurs. A voir absolument pour tout cela et pour l'originalité du thème terriblement touchant qui interpelle et surprend notre sensibilité, et le suspens jusqu'à la dernière minute.
31, rue de la Gaîté 75014 Paris