1ère partie (durée 24 mn)
Piétà
2ème partie (durée 40
mn) Neti, Neti
(Ni ceci, ni cela)
Chorégraphie Christine Bastin
Compagnie la Folia
Interprètes : Christine Bastin et Dirk Schambacher
Musique : Christophe Sechet et Ben Harper
Le ciel, la terre, entre les deux un homme et une femme liés par un tissu, matière fragile, et seule attache du couple. Par des acrobaties et des entrelacements aériens, ils se portent l’un envers l’autre une attention désespérée.
La danse de Christine Bastin invente sans cesse des passages entre l’art et la vie. Elle magnifie la mère et son fils, détachés du sol, comme un symbole mis en danger dans les incertitudes du 21ème siècle.
Cette pièce est dansée devant une toile peinte par Daniel Kohn, au milieu des rumeurs de la ville.
" Danses suspendues dans les airs, exploration du corps en apesanteur, les pièces du triptyque Vu d’en haut mettent en danger le corps et repoussent les limites de l’espace chorégraphique. L’extrême beauté qui se libère vient de cette mise en danger et en fragilité parce qu’elle révèle la dimension de la condition humaine. " Ouest France
Chorégraphie Paco Dècina
Compagnie Post-Retroguardia / Paco Dècina
Interprètes : Valeria Apicella et
Paolo Rudelli
Création et réalisation sonores Olivier Renouf
Musiques traditionnelles de l’Inde, du Tibet et du Finisterre sibérien
Ni ceci, ni cela est une élocution indienne, un processus qui permet par réduction de glisser progressivement vers l’unité. Cette unité est formée graduellement par un homme et une femme qui entretiennent et tissent des rapports noueux et doux. Dos à dos, face à face, ils vivent l’impalpable et l’évidence d’un geste pur et beau, le reflet de l’âme et de la chair.
Ces unions, ces articulations d’une simplicité déroutante, sont chorégraphiées par Paco Dècina, napolitain de naissance, parisien d’adoption depuis 1984. A travers Neti, Neti, il révèle une danse subtile qui permet de se retrouver au cœur de l’essentiel, à la source du mouvement, à son évidence.
" La gestuelle en est souple et sculpturale, avec son somptueux travail des mains et des bras, ses jambes nerveuses. Sur le plateau, les danseurs semblent chargés d’un secret : celui de la vie, de la matière et du désir jamais assouvi de transcender le destin humain. " Télérama
place Briet Daubigny 60200 Compiègne