Y a quelqu'un ?!, c'est la rencontre d'un auteur, Hervé Langlois, et de son clown Angelus. Le clown en sa fonction originelle, en son rire rédempteur tragi-comique.
Un espace vide. C'est l'anniversaire du clown Angélus, il n'y a personne.. Imaginons la terreur angoissante d'un jour d'anniversaire, jour de naissance et de reco-naissance. Personne ne vous appelle, personne ne vient, personne ne vous le souhaite.
« Hervé Langlois « vit » son clown, le « reçoit ». Les enfants rient. Les plus grands hésitent, sourient, mais sont aussi interloqués. Auteur et interprète, Hervé Langlois exploite le burlesque, mais distille aussi une curieuse tristesse. » Figaroscope
« Y a quelqu'un ?! c'est l'histoire d'un clown, habitué à exister pour les autres, qui se retrouve à exister pour lui-même. (...) Hervé Langlois créée un spectacle riche en poésie et touchant, qui parle à tous. Adultes comme enfants. » Retardataire Chronique
« Un clown sans partenaire, célèbre, seul, son anniversaire, à grand renfort d’ingéniosité. (...) À la question : « y’a quelqu’un ? », la réponse fuse : oui ! le clown, personnage éternel, essentiel. A côtoyer impérativement. » La Grande Parade
Ce spectacle traite du tragique de l’absence, de la peur de l’abandon, de la peur de ne pas exister.
Imaginons la terreur angoissante d’un jour d’anniversaire, jour de naissance, de reco-naissance, d’existence, personne ne vous appelle, personne ne vient, personne ne vous souhaite ?
Imaginer ? Et si c’était mieux ? Le pouvoir de l’imagination, la réalité de l’imagination, la plénitude de l’imagination, et sa terrible et séduisante non-réalité. Alors, s’inventer comme un autre, s’inventer des autres comme un autre, les autres comme un je en un jeu, en une surabondance vide pour compenser cette insuffisance pleine (Jean Starobinsky).
Ce spectacle pourrait être celui tragique, de la solitude existentielle, de l’abandon, de l’enfermement intérieur sans artifice. Il se conjugue avec la joie enfantine des anniversaires, de la fête, des couleurs, des éclats, des feux, des sons, des pétards, des ballons !(Au fait, au faite de la fête, on fête quoi ?)
Le clown en sa fonction originelle. En son rire rédempteur tragi-comique… Angelus, une sorte de Sisyphe chrétien qui va trouver sa rédemption dans la récurrence d’une magnifique obsession !
Un spectacle d'une rare sensibilité et tres tres drole On est surpris au début par la forme puis on se laisse embarquer par ce clown au talent rare
Une technique clownistique parfaitement au point, mais des vieux trucs de clown qui ne passent pas. Qui ne passent plus. Des clowneries dépassées. En matière de "rire rédempteur tragi-comique" il y a rupture du contrat du fait du clown. C'est tragique, mais ce n'est ni comique ni rédempteur. Juste déprimant. C'est affligeant au sens premier du terme. Un spectacle d'une extrême tristesse ...
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Un spectacle d'une rare sensibilité et tres tres drole On est surpris au début par la forme puis on se laisse embarquer par ce clown au talent rare
Une technique clownistique parfaitement au point, mais des vieux trucs de clown qui ne passent pas. Qui ne passent plus. Des clowneries dépassées. En matière de "rire rédempteur tragi-comique" il y a rupture du contrat du fait du clown. C'est tragique, mais ce n'est ni comique ni rédempteur. Juste déprimant. C'est affligeant au sens premier du terme. Un spectacle d'une extrême tristesse ...
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