l'éveil des ténèbres

SPECTACLE ANNULE
Comment un physicien talentueux mais obnubilé par le principe de Schrödinger en vient à embrocher avec une canne de billard un sympathique comédien juif? Un hôtel. Quelque part ou nulle part. Un comédien fameux : Stern. Un physicien réputé : Niemann. Bénédicte est la femme, sans l’être véritablement, de Stern. Celui-ci a su obtenir les grâces de Luce, une jeune femme qui s’en va mais rate son train. Emmanuelle est la femme de Niemann, elle est séduite par Stern au point de s’enfermer avec lui pour faire son portrait. Tinou, l’amie d’Etienne, un employée de l’hôtel couche un soir avec Stern, ce que ne manque pas de révéler Niemann à Etienne pour allumer une haine mortelle en lui. Le physicien raconte avec ambiguïté le paradoxe de Schrödinger sous la forme du chat enfermé dans une chambre avec une fiole de poison volatil qui éclate ou n’éclate pas suivant la façon dont on considère l’expérience. Stern se souvient de l’incendie du Temple de Jérusalem, de la vie parmi les cendres. Un château. Etienne s’entraîne à de sombres opérations avec un commando paramilitaire qu’il a intégré grâce à Niemann. Plus tard, déguisé en aigle, il sonne chez Bénédicte, la viole et la défigure. A un vernissage, Emmanuelle attend Stern près de son portrait mais il ne vient pas. Il fait l’amour avec Luce, lorsqu’on vient le chercher pour l’assassiner. Il est exécuté par Etienne dans un cimetière à l’instigation de Niemann. On revoit pourtant Stern à la terrasse de l’hôtel, dans un monde parallèle, refaire les mêmes adieux à Luce qu’au début de la pièce, se faire servir à l’identique par Tinou avant d’être rejoint par Bénédicte. Stern… Le chat de Schrödinger... Stern, assassiné parce que…