Ad de Bont

Ad de Bont

Dramaturge hollandais né en 1949, Ad de Bont se singularise aujourd’hui par une œuvre forte, touchant directement au théâtre pour adolescents.

Après quelques temps à enseigner l’art dramatique, Ad de Bont débute sa carrière théâtrale vers la fin des années 1970 en tant qu’acteur, metteur en scène et auteur pour le théâtre jeunesse. En 1982, il prend la direction de la compagnie de théâtre « Wederzijds » (traduit en français par mutuel, réciproque, échange) dont la particularité est de jouer dans les écoles. Puis, il écrit et adapte de nombreuses pièces pour ce public.

Ce qui intéresse Ad de Bont depuis toujours, c’est la puissance que peut avoir le théâtre pour toucher l’esprit des jeunes. Pour lui, cela doit donc se passer au coeur même des écoles, l’enseignement devant avoir ce rôle de préparer les enfants à la réalité de la vie. Les théâtres sont comme des coquilles vides, des bâtiments morts. Le théâtre, « il est debout là mais personne ne vit là, la majorité des gens ne s’en approchent jamais. Il est donc une sorte de non-lieu pour moi. Mais quand j’ai commencé à jouer dans les écoles, c’était pour moi un monde vibrant : les gens ont vécu là, construisant leurs propres vies et réfléchissant à l’avenir de notre monde. ».

Mais l’oeuvre d’Ad de Bont dépasse les frontières du registre « jeune public  ». Par son écriture et les sujets qu’il aborde, Ad de Bont nous livre des récits de vie qui nous interpellent, sur nous et notre monde, et nous touchent à tous âges. Il aime jouer avec la chronologie des évènements pour nous narrer des histoires par fragments qui se tissent les uns aux autres. Ces écrits sont aussi marqués par un réel intérêt pour les autres cultures et de l’absurdité.

 " Tout ce que je peux dire, c'est que les enfants qui ont vu Mirad viennent me dire qu'ils comprennent maintenant comment des gens en temps de guerre peuvent être si monstrueux les uns envers les autres. Mirad est à la fois du théâtre et de la réalité. " Ad de Bont


Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Ad de Bont

Texte en jeu n°2 : Mirad #1

Théâtre Dunois, Paris

du 19 au 20 févr. 2022
1 heure
CONTEMPORAIN Théâtre dramatique Terminé
  • De : Ad de Bont
  • Mise en scène : Christophe Laluque
  • Avec : Robin Francier, Serge Gaborieau, Chantal Lavallée, Céline Ligier

Un garçon part à la recherche de sa mère disparue pendant la guerre civile de Bosnie-Herzégovine. Cette quête est jonchée de colère, et de besoin de vengeance ; mais aussi d’espoir, de courage, de pardon et de force de vivre.

Mirad #1

Théâtre Dunois, Paris

du 30 mai au 3 juin 2018
1h10
CONTEMPORAIN Avec les ados Documentaire Pièce d'actualité Terminé
  • De : Ad de Bont
  • Mise en scène : Christophe Laluque
  • Avec : Robin Francier, Serge Gaborieau, Chantal Lavallée, Céline Liger
Ad de Bont a fait œuvre de documentariste, prenant appui sur les rapports d’Amnesty International, pour livrer un témoignage sensible et cru, sans artifices, sur la réalité humaine. Dans une mise en scène dépouillée de Christophe Laluque, les quatre acteurs forment un chœur en tension, imbriquent les récits et provoquent des ruptures. L’émotion brute transmise par les personnages, change le regard porté sur tous ceux que les conflits jettent sur les routes.
Mirad, un garçon de Bosnie

Comédie de Reims, Reims

du 16 au 20 oct. 2001
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Ad de Bont
  • Mise en scène : Grégoire Ingold
  • Avec : Claire-Marie Reibel, Laurent Schuh, Elodie Cotin
Il y a quelques années à peine, les journaux, les radios, les télévisions nous tenaient jour après jour en haleine, nous contant dans le détail les épisodes de la guerre au Kosovo. Quelque part dans le nord de l'Europe, un auteur à son tour raconte un épisode plus ancien de cette guerre, raconte autrement cette même
Mirad, un garçon de Bosnie

Atalante, Paris

du 16 au 21 avr. 2001
CLASSIQUE Terminé
  • De : Ad de Bont
  • Mise en scène : Stéphanie Loïk
  • Avec : Cathy Rohr, Igor Oberg, Rolande Philippe, Claudia Calvier-Primus, Mohamed Mouaffik
" L'histoire de Mirad n'est pas une anedocte touchante, un petit fait de guerre, un moment de courte compassion. C'est une vraie tragédie de la liberté, directe, concrète, en une langue économe et rythmée. Elle a été jouée aux Pays-Bas, en Allemagne et en Angleterre - par Jeremy Irons et Sinead Cusack, parfois