La structuration de la messe représente dès lors un défi en raison de la réunion d’airs composés à plus de trente ans d’intervalle, pour des effectifs vocaux et instrumentaux différents, dans des idiomes différents. Défi aisément relevé par Leonardo García Alarcón et ses ensembles Cappella Mediterranea et le Chœur de Chambre de Namur. A la Chapelle Royale.

Voici réunies trois partitions majeures de Lully, dont Leonardo García Alarcón donne une vision chatoyante et profonde à la fois, avec ce mélange d'emphase et de précision qui le caractérise ! A la Chapelle Royale.

La plus célébrée des œuvres sacrées de Bach, toute empreinte de joie et d’humilité. A la tête de ce programme de fête, l’infatigable Jean-Claude Malgoire, maître d’œuvre exigeant, et ses forces de la Grande Ecurie et la Chambre du Roy.

Nous sommes à Vienne en Janvier 1815 où, à l’occasion du Congrès de Vienne, Talleyrand demande à Neukomm d’exécuter un Requiem à la mémoire de Louis XVI. Concert à l'occasion du 50ème anniversaire de la Grande Ecurie et la Chambre du Roi. A la Chapelle Royale.

Daniel Cuiller et son Ensemble Stradivaria, appuyés par le Chœur des Cris de Paris, redonnent vie à des œuvres jamais rejouées depuis plus de 250 ans. A la Chapelle Royale.

La Messe en si de Jean-Sébastien Bach est interprétée La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, direction Jean-Claude Malgoire, et le Chœur de Chambre de Namur direction Leonardo García Alarcón. Concert en latin.

Pour fêter les victoires militaires de Louis XV et la suprématie française qui couronnaient la Guerre de Succession d’Autriche, il ne fallut pas moins que les talents mêlés de Voltaire et de Rameau, qui imaginèrent ensemble une éblouissante fête intitulée Le Temple de la Gloire. Dirigé par Guy Van Waas.

Depuis 20 ans, Tancrède a disparu des théâtres français : son retour donnera à ce héros l’occasion d’affronter les épreuves de la gloire et de l’amour en ces temps où le chevalier chrétien devra choisir entre son devoir pour libérer Jérusalem, et les charmes de l’infidèle Clorinde. Campra leur donne les plus belles armes musicales.

Parodie pour chanteurs et marionnettes de l’oeuvre de Jean-Philippe Rameau d’après Charles-Simon Favart. Spectacle de marionnettes, dans la grande tradition des comédiens de bois.

Cet opéra-ballet est sans doute le plus ambitieux de tous ceux imaginés par Rameau. Le débordement du Nil submergeant les temples et les pyramides formait le clou musical de la partition, de bout en bout chatoyante et colorée, évoquant les splendeurs de l'Égypte ancienne. Jamais rejoué depuis le XVIIIe siècle, il s'agit d'un des derniers ouvrages inédits du compositeur. La version concert de cet opéra est dirigée par Hervé Niquet.