« J’écris en français car c’est là où je vis. Le français est la langue dans laquelle j’ai pris moi-même la liberté de dire les choses qui me dérangent. C’est la langue de ma colère et de ma liberté partagée. » Alexandra Badea
Alexandra Badea est metteur en scène, scénographe et auteur. Née en Roumanie en 1980, elle suit une formation de metteur en scène à l'Ecole nationale supérieure d'Art dramatique et cinématographique I. L. Caragiale à Bucarest. Elle vit à Paris depuis 2003.
En 2003 Alexandra Badea reçoit pour la mise en scène de Lebensraum de Israël Horowitz, le Prix du meilleur spectacle au Festival de Piatra Neamt et le Prix pour la virtuosité dans l’expression d’une idée contemporaine au Festival des Jeunes metteurs en scène de Buzau.
Depuis 2005, elle est artiste associée à La Compagnie Europ’artes et met en scène Fuck, you, Eu.ro.Pa ! de Nicoleta Esinencu, Espaces d’une nuit blanche création collective, 4.48 de Sarah Kane, La femme comme champ de Bataille de Matei Visniec, Histoires de Famille de Biljana Srbljanovic.
A l’initiative de la CITF, elle participe à la Mission Pépinières à Projets en juillet 2007 en Avignon. Au printemps 2008, elle crée 69 de Igor Bauersima (entrée au répertoire) au Théâtre national de Timisoara et Le Complexe Roumanie de Mihaela Michailov (Prix Uniter 2007 pour la meilleure pièce) au Théâtre national I. L. Caragiale à Bucarest.
En août et septembre 2008, elle est respectivement en résidence d’écriture au Tarmac des auteurs au Congo-Kinshasa et à Iasi en Roumanie où elle écrit Immigration jetable et 4*4 (dont elle signe l’installation / performance). À l’automne 2008, elle est artiste en résidence au Centre international d’accueil et d’échanges des Recollets à Paris.
En mars 2009, elle crée Comment Barbie traverse la crise économique de Mihaela Michailov (entrée au répertoire) au Théâtre national de Timisoara. En septembre 2009, elle crée son texte Contrôle d’identité au Tarmac de la Villette. En octobre 2009, elle collabore avec l’auteur Sonia Chiambretto au Festival ActOral à Marseille.
Ele a écrit une quinzaine de pièces de théâtre (Burnout, Pulvérisés, Europe connexion, Extrêmophile, Breaking the news, À la trace...) , deux romans (Zone d’amour prioritaire, À la frontière de ton territoire) et plusieurs scénarii pour le cinéma.
La plupart de ses textes sont publiés chez l’Arche Éditeur, adaptés pour France Culture et traduits et joués dans plusieurs langues étrangères.
En 2018 elle présente au Théâtre National de la Colline deux nouveaux textes : À la trace (mise en scène Anne Théron) et Points de non-retour (une trilogie à partir des récits manquants de l’histoire de la France) dans sa propre mise en scène.
Elle reçoit le Grand Prix de littérature dramatique du CNT pour Pulvérisés en novembre 2013.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Les plateaux sauvages, Paris
Déa vit dans le nord de la France où elle rencontre un jour Enis, un mineur isolé. Cette rencontre change complètement la vie de l’adolescente et déclenche une remise en question radicale. Récit d’apprentissage doublé par un autre fil narratif, l’enquête policière que Déa subit, cette histoire devient le manifeste d’une génération.
La Colline (Théâtre National), Paris
Alexandra Badea et sa troupe d’actrices et d’acteurs poursuivent leur traversée de l’Histoire contemporaine et plus que jamais universelle de la France. Pour ce deuxième volet de la trilogie Points de non-retour, elle place au centre de l’histoire le personnage de Nora, réalisatrice de documentaires pour la radio publique française et partie sur les traces de son grand-père en Algérie.
La Colline (Théâtre National), Paris
Comment dénouer les nœuds de l’histoire, ces « points de non-retour » dont on effleure parfois les thèmes dans les repas de famille, sources de blessures et de divisions de la société français ? Dans une fresque déployée en trois parties, Alexandra Badea et ses acteurs donnent la parole à ceux que l’on n’entend pas, dans une traversée de l’histoire contemporaine et résolument universelle de la France.
La Colline (Théâtre National), Paris
Troisième opus de la trilogie Points de non-retour, [Diagonale du vide] convoque la mémoire des « enfants de la Creuse », ces jeunes Réunionnais déracinés entre 1963 et 1982 pour repeupler les zones rurales de la métropole.
La Colline (Théâtre National), Paris
Dans une fresque déployée en trois parties, l’autrice metteuse en scène met au centre ces oubliés du passé, traversant une histoire contemporaine de la France coloniale résolument universelle. Une version intégrale de sa trilogie débutée en 2018 à La Colline.
Théâtre de Belleville, Paris
La Colline (Théâtre National), Paris
Alexandra Badea et sa troupe d’actrices et d’acteurs poursuivent leur traversée de l’Histoire contemporaine et plus que jamais universelle de la France. Pour ce deuxième volet de la trilogie Points de non-retour, elle place au centre de l’histoire le personnage de Nora, réalisatrice de documentaires pour la radio publique française et partie sur les traces de son grand-père en Algérie.
Théâtre Ouvert, Paris
La Colline (Théâtre National), Paris
Comment dénouer les nœuds de l’histoire, ces « points de non-retour » dont on effleure parfois les thèmes dans les repas de famille, sources de blessures et de divisions de la société français ? Dans une fresque déployée en trois parties, Alexandra Badea et ses acteurs donnent la parole à ceux que l’on n’entend pas, dans une traversée de l’histoire contemporaine et résolument universelle de la France.
Théâtre Ouvert, Paris