L’Enlèvement au sérail fut le premier grand opéra en langue allemande. Métaphore du combat opposant la Liberté à toute forme d’absolutisme, la quête de Belmonte pour délivrer Konstanze du joug de Selim, résonna avec force dans une Europe alors soufflée par l’esprit des Lumières. Nouvelle production mise en scène par Zabou Breitman. En langue allemande.

Version concert de la tragédie lyrique de Jean-Philippe Rameau, ce spectacle est dirigé par Raphaël Pichon. Dans un XVIIIe siècle agité de querelles esthétiques, la deuxième version de Castor et Pollux parut en pleine Querelle des Bouffons. Puissance expressive de la déclamation, efficacité des choeurs et des danses confèrent une émotion nouvelle au tragique destin des deux frères héroïques.

Ce rendez-vous manqué de Wagner avec la scène lyrique parisienne donne lieu à la création de deux oeuvres distinctes : Le Vaisseau fantôme ou Le Maudit des mers, opéra Fantastique de Dietsch, créé à l’Opéra de Paris le 9 novembre 1842 ; et Der Fliegende Holländer de Wagner, créé à Dresde le 2 janvier 1843 (et qui ne sera créé qu’en 1897 à Paris). Ces deux ouevres sont dirigées par Marc Minkowski.

Prologue aux trois journées du Ring, L’Or du Rhin nous montre l’impitoyable combat des dieux et des nains pour la maîtrise de l’or et du monde. « On n’a jamais composé ainsi », écrivait Wagner à son ami Franz Liszt. Le spectacle est dirigé par Philippe Jordan et est mis en scène par Günter Krämer.

Des trois opéras écrits avec Da Ponte, Don Giovanni est sans doute le plus noir, le plus désespéré. Philippe Jordan le dirige dans la production radicale et passionnante du cinéaste autrichien Michael Haneke. En langue italienne.

Le jeune ensemble Pygmalion, dirigé avec fougue et talent par Raphaël Pichon, a recréé ce Dardanus 1744 au Festival de Beaune en juillet 2011 : ce fut un événement. Pour ce concert versaillais, c’est Bernard Richter, sublime Atys accueilli cet été, qui défend le rôle de Dardanus.

Reprise exceptionnelle, plus de vingt après sa création, d’une production qui a marqué le monde entier : le chef-d’œuvre baroque de Lully sous la direction musicale de William Christie.

Reprise exceptionnelle, plus de vingt après sa création, d’une production qui a marqué le monde entier : le chef-d’œuvre baroque de Lully sous la direction musicale de William Christie.

Evénement majeur de la saison 2005-2006, cette production phare est donnée pour la dernière fois à l’Opéra national de Paris. En effet, les vidéos de Bill Viola, figure majeure des arts plastiques, ont été acquises par le MoMA de New-York et la Tate Gallery de Londres. Semyon Bychkov dirige de nouveau l’immense wagnérienne Waltraud Meier (Isolde) ainsi que le célèbre ténor Clifton Forbis (Tristan). En langue allemande.

Opéra en langue française. Nouvelle production en hommage à Herbert Wernicke. Avec cette célèbre épopée, Berlioz a réalisé son chef d’oeuvre. Découvrez-le dans cette mise en scène magistrale dirigée par Sylvain Cambreling.