Traversant les époques (du XVIIe siècle à un futur proche) et variant les registres (danse, récital, théâtre musical…) avec fluidité, la pièce reflète la mélancolie – ce soleil noir qui obscurcit l’âme autant qu’il l’irradie – en un très singulier faisceau de variations subtilement chatoyantes.

Atys est un paroxysme de l'art lyrique naissant : il met l'amour au centre de l'intrigue, et son héros, pour la première fois chez Lully, meurt en scène. L'incroyable musique de Lully vient magnifier le splendide texte tragique de Philippe Quinault, créant leur premier chef-d'œuvre commun.

Voici réunies trois partitions majeures de Lully, dont Leonardo García Alarcón donne une vision chatoyante et profonde à la fois, avec ce mélange d'emphase et de précision qui le caractérise ! A la Chapelle Royale.

Mobilisant des effectifs considérables pour interpréter ces musiques oubliées, Raphaël Pichon emporte son Ensemble Pygmalion vers l'un des sommets du répertoire sacré, en ménageant des effets spatiaux dans la Chapelle Royale de Versailles, lieu à la force plus que jamais symbolique.

À la Chapelle Royale. Le texte du Requiem trouve en maintes occasions une ferveur et une intensité dramatique nouvelles. Associé au fameux De profundis de Mondonville, ce Requiem témoigne de la splendeur des musiques funèbres au temps de Louis XV. Dirigé par Olivier Schneebeli et Patrick Cohën-Akenine.

À la tête de son ensemble Pygmalion, le brillant Raphaël Pichon a donné de splendides concerts à Versailles ces deux dernières années, servant ses deux compositeurs de prédilection : Rameau et Bach. Le voici, à la tête de ce chœur, vibrant, s’attaquant à trois chefs-d’œuvre sacrés. À la Chapelle Royale.